Bangui, le 15 déc. 20
Le Centrafrique sera bientôt présenté sur le monde comme un bon exemple. Malgré la crise, le pays grâce au concours des partenaires qui ont aidé le pays à se relever.
Pour relever le pays, on doit être soudé et on doit se souvenir que le plus gros défi à relever est la question de la vraie « Réconciliation » entre les populations centrafricaines. La question de la vraie réconciliation en ce 21e siècle est un gage du développement durable qui pourra faire de la République centrafricaine un pays digne, prospère et qui aura à accueillir assez de touristes dans le pays.
La réconciliation des Centrafricains sera-t-elle impérative après les graves troubles ? Parce qu’elle touchera et concernera l’un des maillons essentiels de la chaîne de stabilité du pays, à savoir : Les forces armées, la police et la gendarmerie. Par expérience, le pays en période post-conflit hérite toujours sur ce plan précis, d’un fourre-tout susceptible d’explorer à tout instant. ,on y trouve en perpétuels conflits d’intérêt des militaires de carrière, retraités ou non mêlés à des miliciens qui n’hésitent pas, à donner dans la mutinerie. La grande muette en Centrafrique est dans une délicate phase de reconstitution. On en conviendra que les évènements en cours ne sont pas faits pour accélérer ce processus.
On ne le mesure pas assez, l’armée et l’administration civile centrafricaine pourraient avoir toutes les peines du monde à vaincre les divisions héritées de plusieurs années de rebellions et de conflits. Pour arriver à ce stade, le gouvernement centrafricain ou soit le nouveau gouvernement a cette lourde tâche de tout faire pour unir le peuple en particulier toutes les couches sociales.
@JACKO,
