CENTRAFRIQUE : LE RESPECT DES PRINCIPES DE BONNE GOUVERNANCE EST UNE NECESSITE POUR LES MINISTRES

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Bangui, le 13 janv. 22

La république centrafricaine a connu des moments sombres de son histoire à cause de la gestion peu orthodoxe qui, ayant caractérisé certains régimes qui se sont succédé au pouvoir de l’Etat a été la cause de son retard sur son développement. Partant de ces expériences fâcheuses, le Président de la République Faustin Archange Touadéra veut opérer une véritable rupture avec ces vieilles pratiques qui ont longtemps fait le lit des malheurs de Centrafricains.

C’est du moins que l’on puisse dire avec la déclaration du Président Touadéra dans lequel il a clairement exprimé ses vœux de voir ses ministres travailler dans le strict respect des principes de la bonne gouvernance et de la transparence. C’est partant d’un constat amer que le Chef de l’Etat centrafricain a émis ces vœux qui du moins restent un point de départ pour une véritable rupture.

A en croire le Président de la République le respect des principes de la bonne gouvernance et de la transparence restent les seuls moyens pour la République centrafricain de connaître un lendemain meilleur.

L’on se souvient que la plupart de ces régimes qui se sont succédé au pouvoir en Centrafrique ont brillé par la gestion scabreuse de la chose publique. Les ministres qui sont nommés préfèrent détourner les deniers publics, d’autres utilisent leurs positions pour faire les affaires sur le dos des contribuables, parfois bradent ce qui revient de droit au bas peuple.

Les conséquences n’ont pas tardé à surgir avec de tels comportements qui n’honorent pas la gouvernance centrafricaine. L’on a assisté dans un passé récent à des cas de certains fonctionnaires qui sont trainés en justice parce qu’ils se sont rendus coupables de mauvaise gestion à certains postes de responsabilité qu’on a bien voulus leur confier.

Certains sont arrêtés, jugés et purgent leurs peines en prison. D’autres par contre sont dans la nature et courent toujours. Et comme la justice ne se fait pas dans la précipitation, tôt ou tard ces coupables reprendront de leurs actes si l’impunité n’est combattue avec grande énergie.

Aussi faudrait-il savoir que les vœux du Président de la République en émettant ces règles visent à permettre à la République centrafricaine de sortir du rang des pays étiquetés comme ceux qui ne respectent pas la notion de la transparence soit qui ne sont pas les bons élèves en matière de la bonne gouvernance.

C’est dans ce sens que le Président de la République a exhorté ses ministres à faire preuve de la transparence dans la gestion de la chose publique en imposant une certaine rigueur et l’intégrité.

Avec cette déclaration, le Président Touadéra est en train de s’inscrire dans la lignée des gouvernants qui veulent s’illustrer comme des disciples assidus des institutions financières internationales plus regardant sur la question de la transparence dans la gestion de la chose publique. Si les ministres de la Républiques pouvaient épouser cette culture imposée par le Président Touadéra, le Centrafrique aurait de beaux jours devant la face de l’humanité et apte pour son émergence.

@JLG, 

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