Centrafrique : Le Réseau des Volontaires de la Paix s’active pour la mise en œuvre de la justice transitionnelle

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Bangui, le 16 avr. 21

La résolution de la crise centrafricaine nécessite l’apport de tout le peuple centrafricain quel que soit son appartenance. Le Réseau des Volontaires de la Paix n’est pas à sa première contribution pour le retour définitif de la paix en RCA. Ce réseau vient de lancer une formation de renforcement de capacité des jeunes des 8 arrondissements de la ville de Bangui, Bimbo et Bégoua. 

L’ouverture de cet atelier de formation de plus de 50 jeunes en partenariat avec la section de la division de droit de l’Homme de la MINUSCA a eu lieu ce mercredi 15 Avril 2021 à l’enceinte de l’INRAP à Bangui, d’où le juriste Benam Gildas-De-Carême a rehaussé de sa présence à cette activité pour partager ses expériences à ces jeunes. Précisions que ce dernier, étant juriste de carrière aura à former ces jeunes sur les notions juridiques de la justice transitionnelle. L’activisme, la détermination de ce réseau pour le retour définitif de la paix n’est pas à douter, surtout pour cette période où la justice transitionnelle a une place très importante dans la résolution de la crise. C’est pour ce fait que pour une meilleure assertion et maitrise de ce qu’est la justice transitionnelle, ces leaders jeunes auront deux jours de renforcement de capacité. Ce qui va leur permettre de servir de relais dans leurs arrondissements respectifs.

La coordonnatrice Diane Adoum fait le point sur l’importance de ce renforcement des capacités en précisant que : « La justice transitionnelle a une place très importante pour la résolution de notre crise en Centrafrique. Les jeunes doivent être outillés sur  cette notion de base d’où nécessité de les former. Et nous disons grand merci à la section de la division de la Minusca pour son appui financier, logistique. C’est un moment important de partage de connaissances entre jeunes. Tous ces jeunes seront des maillons durs pour relayer la vision du réseau des volontaires de la paix. Cette formation ne va pas s’arrêter qu’au niveau de Bangui. Tous les autres jeunes de l’intérieur du pays seront impliqués. Mais nous comptons sur la section de la division de la Minusca pour aider dans l’accomplissement de toutes nos visions. Mais de tout ce qui précède, le gouvernement centrafricain reste et demeure notre partenaire privilégié. Car, tout ce que nous faisons c’est pour le bien être de tout le peuple Centrafricain», a-t-elle précisé.

En tout cas, il importe de préciser que pour ce renforcement de capacité, le juriste Benam Gildas-De-Carême  aura à s’entretenir avec ces jeunes pour leur montrer les basiques de la justice transitionnelle. Un responsable de la section division de Droit de l’Homme a aussi à  rehausser de sa présence à cette formation.

@Herman THEMONA, 

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