Centrafrique : Le remaniement imminent du gouvernement se pointe dans les jours qui suivent

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Bangui, le 10 octobre 20

La politique n’est pas un diner de gala ni une kermesse des voyous qui ne vivent qu’au dépend de ceux qui les écoutent. Or, en République centrafricaine, son malheur est d’être dirigé par un mathématicien qui observe sans rien dire. A quelques mois des élections et voulant rendre compte à sa population pour la gestion de son programme de société voire sa profession de foi, le président Touadéra se prépare pour corriger ceux qui sabordent sa politique de « Rupture » et de se débarrasser des ministres bras cassés, hypocrites, et des traites pour se rassurer de sa victoire à la prochaine présidentielle attendue.

On se souvient pour ceux qui ont encore des courtes mémoires que le président Touadéra dans sa politique de redressement de son pays a décidé de donner un cadeau d’amour à sa population, celui de placer le pays à un niveau très élevé à la dimension d’une puissance régionale, continentale et internationale. Le mathématicien de Boy-Rabe, en prenant les commandes n’a pas manqué de mettre comme gardien protecteur la politique de la « Rupture » des vieilles recettes qui ont plongé le pays dans ce tournant horrible.

En prônant la politique de la main tendue dans un cœur uni pour bâtir, l’homme fort du 30 mars 2016 voulait rétablir l’unicité d’un Etat telle que voulue par le président et fondateur du pays, Barthélémy Boganda car, c’est avec son peuple et uniquement avec ce peuple que le développement pour s’enraciner. C’est dans ce contexte flou que l’homme prend le pouvoir avec l’avènement des « ledger » où son peuple avait un pied à la maison et un autre dans le site des déplacés.

Il fallait donc trouver une politique qui cadre avec la volonté des pauvres populations civiles. Dès lors, les Centrafricains furent transportés dans un avion en direction de Khartoum pour discuter un Accord, le 8e du genre qui sera heureusement, signé à Bangui le 06 février 2019 entre le gouvernement et les groupes armés. C’était une première victoire de l’homme fort de Bangui que le pays a tiré profit des retombées actuellement.

Malgré les critiques des partis politiques et certaines organisations de la société civile qui ne comprenaient les mathématiques du retour à la paix, Touadéra a décidé de respecter et de prendre en compte les revendications des groupes armés avec un gouvernement de large ouverture pour donner en vue de la pacification totale du pays.

C’est dans ce contexte qu’on constate, la présence des représentants des groupes armés signataires de l’APPR au sein du gouvernement et autres Institutions républicaines. Au moment où nous mettons cet article sous presse, certains membres du gouvernement issus des groupes armés et autres n’ont pas participé dans la restauration de la paix et du vivre ensemble, disant ils font la traitrise contre le régime pour le laisser seul devant les faits accomplis.

En analysant l’histoire coloniale de la RCA, on peut dire sans risque de nous tromper que le blanc est venu, il a pillé, il a pris ce qui ne lui appartenait pas, il a dépossédé le Centrafricain de sa substance en exploitant ses ressources naturelles. Mais disons la vérité, ce blanc a construit les écoles, les hôpitaux, les routes, il a civilisé l’homme barbare et a donné la chance qu’il entre dans le cercle vicieux de la mondialisation.

Or, ces groupes armés qui ont signé l’APPR avec le gouvernement dans but de pacifier et de la reconstruire le pays, n’ont apporté que le lot de malheurs à ce peuple dont ils prétendent servir. Le président Touadéra, un homme de vision qui parle peu, observe et travaille beaucoup ne serait pas à la mesure de continuer avec ceux qui torpillent sa gouvernance et qui continuent de crucifier ses compatriotes centrafricains. La raison d’un remaniement ministériel dans ce sens, est un atout favorable pour la réussite de ces élections pour le renouvellement de la confiance du peuple à Touadéra.

Une deuxième raison, c’est que le président Touadéra qui a décidé conjuguer avec tous ses compatriotes, a donné la chance à ses alliés politiques et autres de gérer le pays dans le consensus, serait de nos jours déçu par certains ministres bras cassés qui sont à ses côtés et manœuvres en même temps dans l’ombre contre le pays, et qui ne pourront pas répondre au tribunal de l’histoire. Un gouvernement moderne où les hommes intègres pourront soutenir le président à briguer un nouveau mandat afin de donner espoir aux populations qui réclament leur président pour la continuité de la mission qui lui est confiée.

Depuis le retour à l’ordre constitutionnel marqué par l’élection du président Touadéra et la mise en place des institutions, la politique de la rupture va bon train dès que certains membres du gouvernement font preuve de pillages des biens publics, enrichissement illicite… « Mangeons et pillons car, demain, nous laisserons Touadéra seul devant son peuple et nous partirons comme pour les autres régimes ».

Or, le Président Touadéra ne joue pas avec le bien-être de ses populations et voilà s’il continue avec ces ministres bras cassés qui, de jour, ils se disent du président et la nuit, ils sont dans les bavures et la complicité qui ne disent pas son nom. On sait tous que si la vision politique du président Touadéra connait certains désagréments, c’est à cause de ces membres du gouvernement qui ne sont pas à la hauteur de leur mission. Le président Touadéra qui va se présenter seul au tribunal de l’histoire, va se débarrasser dans les jours qui suivent de ces ministres parvenus en commençant par le premier ministre actuel qui rendre son tablier automatiquement. Qui succèdera à Firmin Ngrébada ? Les candidats favorables sont déjà connus et il suffit de suivre les publications de lepotentielcentrafricain.com.

@Hervé BINAH,

 

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