Bangui, le 30 nov. 21
Depuis son accession à la tête de la magistrature suprême de l’Etat en 2016 puis réélu en 2020 par son peuple, le président Faustin-Archange Touadéra a toujours déclaré haut et fort dans ses différents discours qu’il met en application la Constitution de son pays en observant point par point, ses articles. Sa parole donnée est traduite dans les faits suite aux évènements dont nous assistons dans le quotidien des Centrafricains.
Focalisons-nous seulement sur la question justice. Le président Touadéra est le patron de l’Exécutif et les pouvoirs qui lui sont conférés ont leurs limites. C’est-à-dire que dans un pays dit démocratique, le respect des autres institutions républicaines est inévitable. L’Exécutif à son rôle à jouer, l’Assemblée nationale idem et le pouvoir judiciaire.
En ce qui concerne le troisième volet, le pouvoir judiciaire, le numéro un Centrafricain suite aux peines que subissent ses compatriotes Centrafricains à travers les différentes crises militaro-politiques, a insisté sur la RUPTURE. Autrement dit que la justice est libre de faire son travail en toute indépendance et toux ceux qui sont coupables des crimes commis, doivent répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes.
C’est étonnant d’entendre les leaders de la COD20 dire que c’est le président Touadéra qui s’ingère dans le fonctionnement de la justice. Le président Touadéra n’est ni de loin ou de près à ce que la justice est en train de faire, en ce qui est de la mise en application de son rôle dans une société.
Les leaders de la COD20 qui cherchent toujours à mettre des griefs sur le dos du régime en place, n’a pas du tout raison dans leur dernière réaction faite sur l’affaire Hassan Bouba. Dire que le président s’ingère dans le fonctionnement de la justice, c’est une allégation grossière. Si aujourd’hui les procès se déroulent sur toute l’étendue du territoire national et que les bourreaux du peuple se retrouvent en prison, c’est parce que le président Touadéra s’alignent du côté des victimes pour bâtir un pays de droit, un pays où l’impunité n’a plus sa place. Qui dit le contraire ?
@Herman THEMONA,
