Centrafrique/Assemblée Nationale : Quelle somme la société AL MADINA va-t-elle verser à la 6è législature la plus déshonorante au monde ?

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Bangui, le 27 octobre 20

Les années se suivent et l’histoire se répète toujours dans ce pays de grands paradoxes. La surprise la plus négative de l’histoire de la République centrafricaine est la victoire de la corruption remportée honteusement par certains députés qui se disent élus de la nation et qui siègent de nos jours au Parlement centrafricain.

La loi de Finances étant mise en cause par la société AL MADINA qui a refusé de respecter les lois de ce pays, veut encore revenir sur ses pas avec le projet de loi qui se trouvent déjà entre les mains de ces assoiffés d’argent.

La mauvaise graine de cette 6e législature a été semée avec l’élection au perchoir de M. Abdou Karim Méckassoua qui avait très tôt compris que ces assoiffés d’argent ne sont pas au service de la nation mais des billets de la BEAC. Pour preuve, comme ils ne savent pas garder silence et n’ayant pas assimilé la leçon si moralisatrice de Lafontaine, ils étaient vite tombés dans le piège des  promesses fallacieuses. Et lors de la motion de destitution de leur « bienfaiteur de véhicule », tous ont dénoncé leurs erreurs et ont juré mais tard qu’ils ne tomberaient plus si bas.

Mensonge ! De corruption en corruption, ils sont à la fin de leur mandat avec les mains sales. Et comme la honte ne tue pas l’affaire théâtrale de l’Honorable Jean-Michel Mandaba est tombée dans les caisses des oubliettes surtout qu’ils savent que tous sont les mafieux. Pour preuve, dans la Constitution du 30 mars 2016, il est clairement dit que « L’usurpation de la souveraineté par coup d’Etat, rébellion, mutinerie ou tout autre procédé non démocratique constitue un crime imprescriptible contre le peuple centrafricain. Toute personne ou tout Etat tiers qui accomplit de tels actes aura déclaré la guerre au peuple centrafricain » (art. 28)

Drôle de constitution qui n’est que sur les feuilles blanches. Combien des députés sont issus des groupes armés et qui ont versé le sang des Centrafricains ? Le pistologue qui séjourne actuellement à la CPI ne pourra pas nous démentir ni certains de ses frères d’arme qui sont encore au sein de ces valeureux élus de la nation.

Tout cela pouvait mériter des excuses car, ces élections se sont déroulées dans les moments troubles. Cependant, là où le bât blesse, c’est le fameux article 23 qui stipule que « Toute personne habitant le territoire national a le devoir de respecter, en toutes circonstances, la Constitution, les lois et règlements de la République ». Or, nos élus n’ont jamais lu cet article et surtout que certains parmi eux ne sont là que pour leur salaire. Car, lorsqu’une loi est promulguée, elle doit être prise en compte par tous ceux qui habitent ce territoire. La Société AL MADINA qui est au-dessus de la constitution du 30 mars avec la complicité des membres du gouvernement et de certains députés refuse catégoriquement d’appliquer cet article si cher au peuple centrafricain.

Comme la honte ne tue pas, ces élus assoiffés des billets de banque ont accueilli le nouveau projet de la prochaine loi de Finances qui maintiendra le prix de la CNI à 6.000 FCFA mettant en cause ce qui avait été voté avant. Ce qui intéresse les élus de cette législature, ce sont leur indemnité et non le bien de la nation.

Pour mémoire, lorsque ces élus accueillent les membres du gouvernement, ce n’est que du théâtre, voilà pourquoi, certains considèrent Thierry Vackat, comme leur ennemi à cause de sa décision de poursuivre au nom de la nation, cette société hors-la-loi.

Le moment est venu pour que ces élus prennent conscience du mal fait à cette nation avant la prochaine élection. L’oracle a parlé.

@Jacko, 

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