Bangui, le 29 nov. 21
Les opposants au régime du président Touadéra adoptent désormais pour une stratégie de sabotage politique consistant à dépeindre sa gouvernance. Les préalables de cette opposition en attendant son retour dans le comité d’organisation du dialogue républicain sont de nature à dédouaner certains leaders politiques soupçonnés de complicité avec des groupes armés Au regard de ces préalables, les leaders de la COD20 semblent trouver une nouvelle stratégie pour poser des conditions au pouvoir de Touadéra. A titre d’illustration, la COD-2020 a rendu public un rapport sur la situation politique de la RCA qui n’est autre des griefs au pouvoir du président Touadéra et au gouvernement.
Maintenant c’est la question du retard accusé pour le dépôt au bureau de l’Assemblée nationale du projet de loi des finances pour l’exercice 2022 que les opposants politiques ont fait leur problème particulier. Pour ces derniers, le retard pris par rapport au dépôt dudit document conformément à la Constitution du pays, constitue pour eux déjà un péché « mortel ». Alors qu’en réalité pour soumettre un tel document à l’appréciation des élus pour adoption, il faut s’entourer de toutes les garanties qui s’imposent, disons qu’il faut tenir compte certains paramètres.
Et donc dans ce cas de figure, avec le retard, il y a une autre possibilité à savoir, l’adoption d’une loi appelée douzième provisoire qui peut pallier à ce retard.
Mais pour la COD20, c’est une erreur monumentale voire une incompétence notoire de la part du gouvernement que dirige le Premier ministre Henri-Marie Dondra. Est-ce que ces opposants enclins aux critiques peuvent-ils reprocher quelque chose à Dondra qui a fait ses preuves en matière de gestion de la chose publique ?
Aujourd’hui, les opposants au président Touadéra veulent faire croire à l’opinion nationale que rien ne va en ce moment dans le pays en dépit des efforts consentis par les autorités dirigeantes. En clair, l’opposition veut coûte que coûte clouer au pilori le régime en place.
Malheureusement la stratégie de diversion de ces leaders de la COD20 est connue de tout le monde. Ces opposants excellent dans le double langage lorsqu’ils se butent à chaque fois à un échec dans leur démarche politique. Les leaders de la COD-2020 comme tout le monde le sait, demandent une chose et son contraire en même temps.
On ne peut pas se dire défenseur du peuple et en même temps, vouloir sa souffrance. Au moment où le pouvoir en place avec l’appui des partenaires multiplient des efforts pour asseoir l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, c’est bizarrement que la COD-2020 exige l’arrêt des opérations de ratissage des criminels, et l’annulation pure et simple des procédures judiciaires contre ces derniers et leurs complices.
Plus grave encore certains de ces leaders, bien que juristes chevronnés qui, au nom de leurs pairs de la COD-2020, déclarent qu’ils ne peuvent pas participer à ce dialogue attendu en tant que « prisonnier politique ». Ne doit-on plus rendre justice dans ce pays ?
A voir de près, certains de ces leaders de la COD-2020 se reprochent déjà quelque chose ou bien sont-ils conscients de leur complicité dans les actes criminels de la CPC au point de fuir la justice? C’est semble-t-il le temps de le dire.
Le peuple Centrafricain n’est plus dupe. Les agissements de ces leaders politiques cachent quelque chose. L’on se connaît dans ce pays et chaque a déjà une idée sur chaque homme politique dans ce pays. Si aujourd’hui les leaders de la COD-2020 optent pour une stratégie de diversion, ce qui est sûr leurs agitations machiavéliques sont loin des vrais problèmes de la RCA.
@Herman THEMONA,
