Centrafrique. Le président Touadéra appelle à la fidélité aux idéaux prônés par le Père fondateur de la République, à savoir l’Unité, la Dignité et le Travail.

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Bangui, le 02 décembre 21

La crise centrafricaine n’est pas une fatalité, même pas une affaire de la divinité. C’est la désobéissance aux idéaux prônés par le père fondateur à savoir l’Unité, la Dignité et le Travail qui sont entrés sans fondement après sa disparition brutale à quelques années seulement avant la proclamation de l’indépendance de son pays.

Le président Touadéra s’est-il lancé sur les traces du président fondateur pour stabiliser le pays soumis à la tyrannie du diable ? Pour injurieuse que puisse paraître cette question elle est très révélatrice de la politique du dialogue et de la réconciliation nationale menée ces derniers jours par le locataire du palais de la Renaissance.

Depuis décennies, la République centrafricaine était reconnue sous les couleurs des divisions, des guerres fratricides, des massacres des paisibles populations, bref des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire avec la présence des mercenaires criminels qui essaimaient dans le pays comme des abeilles. Le président Touadéra conscient de l’importance de la paix a tendu sa main de dialogue avec tous ses compatriotes et mêmes aux groupes armés sans foi ni loi car, la paix n’a pas de prix.

Ainsi dans ses reformes, les Centrafricains furent transportés dans un avion comme des bœufs en direction de Khartoum pour négocier la paix et la stabilité des institutions républicaines. Un document sera paraphé dans la capitale soudanaise le 5 février 2019 et qui sera finalement signé le 6 février de la même année dans la capitale centrafricaine Bangui entre le gouvernement et quatorze groupes armés sous le nom de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA) ce qui a donné un lueur d’espoir aux paisibles populations.

Pour le président Touadéra, « C’est cet idéal républicain qui m’anime chaque jour et nourrit ma volonté forte et persévérante de rechercher la paix, l’unité et la réconciliation nationale, par la  tolérance, la concertation, le dialogue et l’inclusion » c’est ce que tous les Centrafricains devraient apprendre à faire au lieu de toujours croire que ce sont les armes qui constituent la solution de se faire entendre.

Du Forum de Bangui à la constitution du 30 mars, les Centrafricains ont choisi comme forme de gouvernement, la République et cela le président de la République Faustin Archange Touadéra reste déterminé à poursuivre cette œuvre car, « La République est la source de la paix et de la liberté pour tous. C’est aussi le dépassement de soi et le courage ; c’est trouver par le dialogue des solutions aux maux qui divisent notre société » qui dit mieux ? Il ne s’agit pas de nos jours de festoyer pour cette circonstance mais de se poser la question de savoir ce que nous faisons pour notre République. Sommes-nous vraiment des Centrafricains de cœur ?

La République, c’est aussi le respect de la loi fondamentale, de la séparation des pouvoirs ; c’est aussi savoir concilier ses intérêts personnels à ceux du plus grand nombre ; c’est simplement l’Etat de droit.  Chacun de nous est indispensable pour la République. Mais les politiques semble oublier cet aspect lorsqu’ils se livrent au recrutement des mercenaires sanguinaires pour venir dans leur propre pays, tuer les paisibles populations exploiter les ressources naturelles qui sont un bien commun et que l’on donne gracieusement aux étrangers. Où est donc la conscience nationale et surtout patriotique ? Vraiment le pays est malade de ses propres fils qui ne comprennent pas encore la vision du père fondateur. Chaque jour, les jeunes sont manipulés et utilisés comme des simples objets sans que personne n’en parle.

Or, le locataire du Palais de la Renaissance est conscient que « Ne nous leurrons pas. Sans l’unité nationale, sans le courage et le dynamisme de notre jeunesse, sans l’émancipation et la résilience de la femme centrafricaine, adossés aux précieuses valeurs morales léguées par le Père Fondateur de la République, il nous sera difficile de faire face aux défis présents et à venir », est-ce une fatalité ? Doit-on aller à l’université pour le comprendre ? Absolument pas !

Pourquoi, les ennemis de la paix veulent attaquer à  la concorde nationale retrouvée, en essayant de faire sauter les ponts qui mènent au dialogue alors que selon le président de la République reste, «  convaincu que ce Dialogue républicain que je veux sincère, inclusif et constructif, peut nous aider à trouver des solutions idoines aux maux qui minent notre société et à construire ensemble un environnement de paix où tous les Centrafricains puissent vivre dans la paix et la sécurité ». Il s’agit alors de conjuguer le même verbe avoir le même langage si on veut gagner le pari de la stabilité du pays.

Comme le président Touadéra, les Centrafricains de cœur exhortent «  l’opposition démocratique à faire preuve de patriotisme, à privilégier l’intérêt général, malheureusement en déclin permanent dans notre pays, et à réintégrer le Comité d’organisation du Dialogue républicain » car, la patrie est menacée de destruction.

Il y a un temps, pour tout sur la terre. De nos jours, ce qui reste à faire c’est de retrouver la robe de noblesse du pays de Boganda qui doit passer par les valeurs de la République.

@Bienvenu ANDALLA, 

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