Centrafrique : Le peuple s’oppose à un éventuel partage du gâteau en cas d’une entente politique avec les patentés opposants

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Bangui, le 18 févr. 21

Il est temps d’apprendre de leçons aux récalcitrants politiques qui se disent opposants démocratiques et qui ne savent pas exactement le but recherché dans leur aventure politique. Leurs démarches habituellement est celui de tailler une place, de bénéficier de certains politiques pour manger à leur faim.

Les criminels qui sont doués dans le système et de manque de volonté persistent dans la perturbation et la tentent à mainte reprise d’avoir des postes de responsabilité au profit de leur groupe. En Centrafrique, l’opposition est prise comme un mode d’emploi qui permette aux uns et aux autres d’être aux mangeoires. Alors que dans d’autres pays du monde l’opposition a un poids lourd qui pousse le gouvernement à bien faire son travail.

Le président de la République, Chef de l’Etat, a dans un passé récemment déclaré qu’il propose de dialoguer avec la classe de l’opposition et des vrais centrafricains. Mais bien avant la date prévue pour le dialogue, l’opposition démocratique constitué des anciennes personnalités qui ont dirigé ce pays se bousculent pour préparer la liste de leur membre afin d’imposer dans le gouvernement.

Certains responsables des groupes armés qui seront convoqués lors de ce dialogue attendu s’apprêtent eux aussi, à remettre une liste remplie des étrangers au Président de la République. Mais tout porte à croire que la responsabilité de l’Etat repose sur le Président de la République qui n’hésitera pas à balayer de revers de mains les propositions qui sont contre à la volonté du peuple centrafricain : « La République centrafricaine n’est pas une chasse gardée des groupes armées ni une manne de certains opposants qui ne veulent que du pouvoir pour le pouvoir sans se soucier de l’avenir de ce pays. Le président Touadéra doit écouter la voix du peuple qui est aussi la voix de Dieu dans ce dialogue », affirmé une source banguissoise.

Il ne reste plus qu’au Président de la République, Faustin Archange Touadéra de prendre ses responsabilités et de faire un travail de fond, en situant les opposants sur leurs responsabilités, droits et devoirs en matière politique. Il faut d’autre part comprendre que la liberté politique à ses limites qu’il ne faut ainsi aller au-delà. La discussion est la meilleure solution mais le partage de responsabilité n’est une obligation.

@Jacko

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