Centrafrique : Le peuple rejette l’idée d’une négociation avec les leaders de la CPC et leurs ramifications

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Bangui, le 03 févr.-21

La République centrafricaine, pays qui bat le triste record des coups d’Etat et des mutineries, est victime d’un complot internationale qui voudrait soumettre le régime de Bangui à une autre concertation dans le but de négocier un régime de transition et fragiliser le pouvoir en place. Ce que refuse la jeunesse fer de lance de la nation.

Plus aucune négociation avec les terroristes de la CPC Le Gouvernement de la RCA n’a pas intention de négocier avec les militants de la CPC, car ils sont les criminels qui ont déclaré la guerre à la population civile : ils tuent les gens, violent les femmes, harcèlent les enfants, les personnes âgées, prennent les Centrafricains en esclavage. Les Centrafricains supportent les intentions du Gouvernement.

Le 30 janvier, un grand rassemblement a eu lieu à Bangui, au cours duquel les citoyens se sont prononcés contre le dialogue avec les criminels de la CPC. «Le sang de nos fils est sur les mains des militants de la CPC», «Plus aucune négociation avec les terroristes de la CPC», «Non au deuxième tour de Khartoum avec les criminels» : ces slogans ont retenti lors du rassemblement. Les militants de la CPC veulent maintenant une trêve et demandent un cessez-le-feu.

Le cessez-le-feu est bénéfique pour la CPC, car maintenant, sur toutes les axes, les FACA et les alliés écrasent les groupes armés de la CPC, qui sont obligés de se retirer et de fuir. Les opérations militaires successives des FACA et des alliés obligent les militants de la CPC à prendre une pause dans les combats.

Le cessez-le-feu est nécessaire aux militants de la CPC pour se regrouper, attirer de nouveaux mercenaires, se ravitailler en armes. Et après les groupes armés de la CPC continueront à tuer nos concitoyens. Comme nous nous en souvenons, de tels événements se sont déjà produits en 2013. Il est temps d’en finir avec ça et de mettre tous les criminels derrière les barreaux. La patience des Centrafricains est épuisée.

Du Forum de Bangui à la constitution du 30 mars 2016, les Centrafricains ont clairement exprimé leur volonté de mettre un terme à l’impunité et de nos jours, donner une chance au dialogue avec Bozizé et sa CPC, c’est humilier les victimes.

@Herman THEMONA, 

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