Les deux forces nuisibles, notamment la nébuleuse Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) et le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), sont en perte de vitesse et cherche par tous les moyens une survie qui risque de se transformer en agonie. Les stratégies de riposte à leurs lugubres entreprises ont été savamment exécutées par le peuple, véritable défenseur de la République, pour les mettre en déroute.
Depuis leur défection après les tentatives échouées de déstabilisation des institutions républicaines du 18 décembre 2020, la Coalition des Patriotes pour le Changement, avec son Général d’opérette Bozize Yangouvounda, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Les groupes armés qui constituaient cette tentaculaire plateforme ont été mis en déroute par nos FACA appuyées par leurs alliés et sont maintenant réduits à des simples brigands qui rôdent comme des hyènes pour trouver à manger. Comme le malheur ne vient jamais seul, des dissensions en leur sein viennent donner un coup de grâce à la fameuse coalition. Même leur coordonnateur Bozize Yangouvounda fait l’objet d’une défiance de la part des principaux chefs rebelles.
La dernière dissension en date est l’annonce du départ du Mouvement Patriotique pour le Centrafrique (MPC) de Mahamat Al-Khatim à l’annonce par la Cheffe de la Minusca, Valentine Rugwabiza, d’un dialogue sorti de l’imagination fertile des fonctionnaires des Nations Unis. En manque de nouvelles approches les Nations Unies, dont les forces de maintien de la paix échouent partout dans le monde, cherchent encore à protéger leurs amis au détriment des populations centrafricaines en revenant encore sur un schéma de l’accord de Khartoum. C’est fort de ce qui précède que Mahamat Al-Khatim a fait ses petits calculs pour revenir une fois de plus dans le programme de DDRR grâce à la réintégration dudit accord qu’il avait quitté sans raison apparente d’une manière rocambolesque. Certaine la Minusca feint d’ignorer que Sieur Al_Khatim est sous le coup d’une condamnation à perpétuité.
Certainement, la brave Valentine Rugwabiza pense avoir la solution magique alors que ses amis de la CPC et du BRDC savent mieux qu’elle que la perspective de faire tomber les institutions par les armes s’est complètement dissipée.
Quant au BRDC, dont la majorité des membres se sont regroupés en France espérant y trouver un appui substantiel, il n’y a eu que la poudre aux yeux. Leur seule bouée de sauvetage maintenant reste le schéma de dialogue inclusif qui leur permettra de revenir tête baissée et la queue entre les pattes pour réclamer des postes juteux et ramener la RCA une fois de plus en arrière.
Le peuple centrafricain n’est pas dupe pour croire à ces chimères de dialogue inclusif comme s’il n’y avait que ça à faire dans notre pays tandis que les autres avances. Laissez les centrafricains régler eux-mêmes leurs différends. L’ONU a voulu appliquer ce schéma au Mali. La junte au pouvoir lui a opposé une fin de non-recevoir. Les FAMA et leurs alliés lui ont prouvé de quoi leurs hautes autorités sont capables en délogeant les rebelles de Quidal.
C’est qui reste également à nos hautes autorités de faire pour que nous soyons définitivement en paix sans les Nations Unies aux fesses.
Celdavitch Locatchenko
