Centrafrique : Le peuple exige le respect de la souveraineté du pays par les puissances étrangères et organisations internationales

0

Bangui, le 13 avr. 21

La République centrafricaine située au cœur du continent noir avec une population d’environ 5.000.000 pour une superficie de 623.000 km2 riche en ressources naturelles inégalables dans la sous-région est victime d’une guerre géopolitique et géostratégique qui risquerait mettre à mal ses relations diplomatiques tant certaines puissances et organisations se substituent aux autorités du pays. Et pour preuve !

Depuis une bonne période, les sorties médiatiques de certains diplomates et représentants des organisations internationales prouvent à suffisance que le Centrafrique est un dindon de la main qui donne et qui doit commander à tout prix. La Charte de l’Impérialisme continue son petit bonhomme de chemin en Centrafrique.

Depuis le fameux Congrès de Berlin où les Africains avaient perdu la dignité humaine suite à la balkanisation de tout le continent, les Africains ont été réduits au silence de cimetière sans toutefois  se soucier du sort réservé aux générations futures. Mais comme chaque chose a son temps sur terre, les Centrafricains progressivement se réveillent de leur sommeil dogmatique pour revendiquer leur statut et reconquérir leur dignité vendue à bas prix par les ennemis du pays.

Selon une source politique, les diplomates qui sont accrédités en Centrafrique doivent revoir la copie de leur mission. Il s’agit de ne pas s’ingérer à la politique intérieure du pays.

Pour mémoire, lorsque le Représentant du Secrétaire Général des Nations-Unies décide de négocier pour que les Centrafricains puissent encore dialoguer avec les rebelles et singulièrement ceux de l’UPC d’Ali Darassa, les 3R de Bobo et aussi ceux de la Coalition des Patriotes pour le Changement de Bozizé est vraiment une insulte à la nation du moment où le Chef d’Etat démocratiquement élu par un peuple souverain a décidé de dialoguer uniquement avec les Centrafricains de bonne moralité.

Qui peut oublier le triste tableau des tueries de ces groupes armés en Centrafrique depuis la création de la coalition Séléka formée en majorité des sujets étrangers camerounais, tchadiens, soudanais et nigériens qui ne font que supplicier les paisibles populations et asphyxier l’économie du pays. Le président Touadéra tout le monde le reconnaît qu’il est un homme de dialogue. Mais comme les foras organisés dans ce pays n’apportent pas de solutions à la population.

@JLG, 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.