Bangui, le 21 avril 2020.
Les activités du pays connaissent des reculs sur tous les plans en République centrafricaine après la découverte des cas de la pandémie au Coronavirus. Ce qui représente un manque à gagner de l’Etat sur les domaines administratifs, économiques et financiers.
Suite à la découverte des cas de COVID-19 en République Centrafricaine, tout semble freiner. Les administrations et institutions de la république se voient limitées de fréquentation par les fonctionnaires. Ce qui constitue un manque à gagner pour l’Etat. Si l’on se rend bien compte de l’année 2020 en général et du mois de mars en particulier, on dira que c’est le moment historique du pays.
A en faire le récapitulatif juste pour cette année, la République Centrafricaine célébrera le 29 mars, le 61ème anniversaire de la mort tragique de Barthélémy Boganda. Et le 30 c’est-à-dire un jour après, c’est la 4ème année d’accession au pouvoir de Faustin Archange Touadéra, moment auxquels, des centrafricains et partisans se mobilisent pour fêter. Mais cette année, tout semble freiner. Car les mesures préventives liées au coronavirus, prohibent les activités ou encore les manifestations de masse. Ce qui rend les gens un peu méfiants et bouleverse les ambiances. Ajoutant la fête de Pâques, où les chrétiens célèbrent la résurrection de Jésus-Christ.
En ce qui concerne l’économie et le développement, on peut certifier qu’il y a statu-quo. Car certaines frontières sont fermées et certaines agences de voyage ont suspendu des vols à destination de la République Centrafricaine. Ce qui empêche l’importation des produits, jouant ainsi sur les taxes douanières et fiscales. Ajoutant à cela, la méfiance des bailleurs de fonds et des partenaires au développement, qui, par mesure de précaution se réservent de tout investissement. Ce qui provoque une baisse sur l’économie et le développement du pays.
Parlant des élections groupées de décembre 2020 et février 2021, l’on constate qu’avec l’allure où vont les mesures liées au virus, on craint le risque d’un léger décalage sur le calendrier électoral. Malgré la tenue coûte que coûte de la date prévue par l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Car la majorité des partenaires financiers sont en quarantaine en attendant l’éradication de cette pandémie qui met tout le monde en garder à vue.
En somme, on peut pourvoir avec conviction que l’existence de Coronavirus a causé un retard sur tous les plans dans le monde entier y compris la République Centrafricaine. Le strict respect des mesures préventives pour éviter la propagation, s’avère important pour barrer la route à ce malheur.
@Herman THEMONA,
