Centrafrique : Le peuple centrafricain est lassé de porter le fardeau des errements politiques de ses politicards

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Bangui, le 03 décembre 21

Depuis le vent des indépendances en Afrique dans les années 60, les différents Etats ont adopté une politique d’apaisement afin de se prendre en charge et développer par eux-mêmes, leur pays. En République centrafricaine, pays des grands paradoxes, ce n’est pas le cas. De coup d’Etat en coup d’Etat, le destin est entre les mains des guerriers.

Le risque est encore devant nous tant les politiques ne prennent pas toujours en compte les priorités du pays. On sait tous que développer un pays n’est pas l’affaire du pouvoir en place seul. Il nécessite une conjugaison des énergies. Or, si les leaders politiques, continuent à être des fardeaux inébranlables de cette nation tant meurtrie, il ne sera pas facile de faire face aux pressants défis sanitaires, environnementaux, sécuritaires, socio-économiques, géopolitiques et géostratégiques qui sont les nôtres aujourd’hui.

La République centrafricaine qui regorge tant de ressources naturelles n’est pas faite pour accompagner les autres. Le temps est donné pour tourner la sombre page et entrer dans le concert des grandes nations avec une classe politique responsable et non celle dont les intérêts sont placés au-dessus des valeurs républicaines. L’arme tue et ne développe pas. Elle est dangereuse à plusieurs égards. Les politiques cherchent toujours a changer ce qui semble valoriser la paix et la stabilité par la prise du pouvoir par les armes et la multiplication des rebellions : « J’invite solennellement chacun de nous à mettre en relief les préoccupations qui nous unissent au lieu d’aggraver les préoccupations qui nous divisent », Faustin Archange Touadéra.

Pendant que le régime de Bangui se donne le luxe de faire sortir le pays de l’aubaine, les ennemis de la nation nagent à contre-courant de cette politique qui ne fait que compromettre son avancée dans le concert des grandes nations démocratiques : « Vous le savez, tout est mis en œuvre pour rendre la vie de la population de plus en plus aléatoire et provoquer un fort mécontentement populaire à l’encontre des institutions de la République, dans l’espoir d’obtenir leur déstabilisation par une révolte populaire », dixit FAT.

Nous avons tous l’obligation de rompre avec le cercle vicieux de la division, de l’égoïsme, du tribalisme, du népotisme, de la corruption, des violences, de la haine, de la méfiance réciproque, pour édifier, ensemble, le socle de la République. Ce n’est un mythe mais une simple volonté citoyenne. En regardant les pays voisins qui ont acquis leur indépendance à la même que la République centrafricaine, on constate que l’unité est le catalyseur de cet essor : « Nous devons mener le bon combat, le combat de la liberté, le combat du droit du peuple centrafricain à l’autodétermination, le combat contre la pauvreté, le combat pour la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national, le combat pour la préservation des intérêts vitaux de notre pays, le combat pour la protection des droits humains » tel est le message lancé par le président Touadéra à l’occasion de la célébration du 63e anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine.

@Hervé BINAH, 

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