Centrafrique : Le Ministre des Finances et du Budget Henri-Marie Dondra serait-il une solution pour le redressement de son pays ?

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Bangui, le 28 sept. 20

Lorsque le président Touadéra prend les commandes du pays plongé dans une  situation critique minée par la prédation, le choix des membres du gouvernement s’impose avec urgence. Mais comme l’argent est le nerf de guerre, il opte pour une personnalité donc les œuvres permettent de nos jours de passer des ambitions aux réalisations : Henri-Marie DONDRA.

La République centrafricaine est depuis plusieurs décennies victime d’une crise de gouvernance tant dans le secteur public que dans le milieu associatif. Cette situation marquée par une gestion clanique, tribale, ethnique, de la gabegie, le tout baignant dans le népotisme et la corruption est la suite logique des différentes crises de ce pays. C’est cette politique de prédation avec pour devise : « mangeons, pillons, car demain nous partirons » qui a largement impacté sur le devenir des populations faisant de la RCA, un pays riche avec des populations pauvres.

Cette pauvreté n’est pas liée au manque de ressource pour son développement mais, elle est d’ordre humain liée en partie au manque de patriotisme des uns et des autres arrivés aux affaires par la petite porte. La notion de rupture annoncée avec vigueur par le président Touadéra et imposée à son argentier a porté les fruits escomptés que nul homme sauf mauvaise foi, ne saurait mettre en cause après 4 ans seulement de règne. Mais puisque pour guérir une maladie incurable, il faut commencer par ses racines, l’argentier Henri-Marie Dondra, Ministre des Finances et du Budget, a entamé sa politique par l’assainissement des Finances ce qui a permis de ramener le Centrafrique sur le chemin des grandes réalisations et de la gestion saine des dons des partenaires à sa disposition. Qui dit mieux ?

Ce digne fils du pays qui n’est pas encore tombé dans la politique de prédation incarnée par ses prédécesseurs, est devenu le dépositaire de la volonté politique d’engager des grands travaux sur les fonds propres de l’Etat, ce qui ne se faisait jamais dans ce pays qui attendait tout de l’extérieur. Aujourd’hui suite à l’assainissement des Finances, le FMI a classé la RCA parmi ses bons élèves. C’est dans ce contexte que le pays continue de bénéficier des financements pour le redressement de son économie qui doit permettre aux Centrafricains d’atteindre le bout du tunnel.

Pour illustration, lorsqu’on n’entre de nos jours au Ministère des Finances, le simple regard prouve qu’il y a effectivement de l’argent dans ce pays et que seul le manque de volonté était la cause de son retard. Après ce luxueux bâtiment au sein du Ministère qui fait la fierté d’une nation, l’homme a eu le temps de clôture le bâtiment de son chef hiérarchique et commandant du bateau des réalisations du régime en place. On sait tous que le Palais de la Renaissance était très exposé et faisait la honte de tous les Centrafricains.

Même dans la période glorieuse de ce pays, aucun ministre n’a pensé à une telle initiative salutaire pour un pays émergent. Cette marque de confiance va bientôt surprendre le Centrafricain sceptique avec l’inauguration du « Château » des Impôts pour le bonheur des contribuables : « Faire le bilan d’un tel homme, c’est vouloir rompre avec ses réalisations, car, c’est une litanie des réalisations depuis sa nomination », a affirmé un proche de son Ministère. Selon une source du Ministère, ce bâtiment de huit niveaux abritera très bientôt le data center de la numération (télédéclaration et télépaiement) des taxes et impôts.

Pour couronner ses actes de bravoure, l’homme fort de Bangui en matière de Finances a prouvé son patriotisme avec le bâtiment abritant les services des Douanes à Mogoumba : « Le mal centrafricain a trouvé son médicament avec les actes de Dondra. Avec un siècle de retard sur son économie, les choses commencent à redresser. Il faut seulement qu’il se maintienne dans cette posture de développement pour son pays et la nation lui sera reconnaissante. Vous voyez, avec sa détermination, le MCU lui a confié la présidence de la Commission de l’organisation de son 1er Congrès ordinaire et la présidence du présidium. C’est une victoire pour cette formation politique et une chance pour le régime actuel », a affirmé un chercheur de l’université de Bangui.

@Hervé BINAH,

 

 

 

 

 

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