Centrafrique : Le gouvernement tient au respect des délais constitutionnels pour les prochaines élections

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Bangui, le 23  octobre 20

*Ne dit-on pas souvent que « Le chien aboie et la caravane passe » ? Telle est l’une des points forts de la réussite du président Faustin Archange Touadéra. Dans son dernier discours à la nation, l’homme fort de Bangui a promis de respecter la Constitution et les Institutions de son pays. C’est dans ce contexte qu’il tient fermement malgré les critiques non fondées des opposants de respecter les délais constitutionnels pour les prochaines élections.

Dans sa vision de l’homme et serviteur de Dieu, le président Faustin Archange Touadéra qui a juré sur la Bible, avec la crainte de Dieu, est à pied d’œuvre dans le chantier de la reconstruction de la démocratie dans son pays.

Malheureusement, si dans d’autres cieux, l’histoire ne se répète pas, en République centrafricaine, l’histoire se répète à cause de l’immaturité de certains leaders politiques assoiffés du pouvoir qui sont convaincus que les solutions qui se posent à notre pays se trouvent dans les chancelleries et sous la bénédiction des mercenaires criminels.

Au moment où le Chef de l’Etat après la publication du calendrier électoral de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) prenait sa responsabilité d’aller se faire enrôler au Centre n0 1 du lycée Barthélémy Boganda situé dans le 4e arrondissement de Bangui, les critiques étaient de partout dans les bouches des opposants qui ne croyaient pas à sa sincérité. Ces jugements hâtifs ne donnent pas la valeur à notre pays.

La crise de confiance entre le gouvernement et les partis politiques d’opposition est liée au manque du dialogue franc entre les uns et les autres, car du moment où le président Touadéra cherche des équations à plusieurs inconnues afin que le pays soit un modèle de la démocratie dans le monde, les opposants qui agissent dans l’ombre, riment à contre-courant de cette politique si salutaire pour notre pays.

On sait tous qu’il n’y a pas d’étalon modèle de la démocratie. Mais dans un pays où la Constitution qui est la loi fondamentale et les institutions républicaines sont respectées, c’est la démocratie. Malheureusement, certains opposants ne sont pas pour la démocratie dans la mesure où ils ne veulent pas respecter les institutions de leur pays. Comment dans un tel contexte parler de patriotisme et vouloir aller aux élections pour défendre une nation dont-on ne peut pas respecter les institutions ? L’ANE malgré la crise sanitaire est dans la marge de son programme. Il est question d’en féliciter les efforts au lieu de retarder les choses.

Ce pays est en train de sombrer et seul le rétablissement d’un Etat de droit et la fin des agissements des opposants politiques en manque de programme politique et d’arguments permettra de briser la spirale des violences et d’établir le cadre d’un redressement.

@Bienvenu ANDALLA, 

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