Bangui, le 05 janvier 22
Dans son discours bilan du 31 décembre dernier, le président de la République Faustin Archange Touadéra s’est félicité des avancées significatives de son projet de la lutte contre la pauvreté de des populations rendues vulnérables après plusieurs années de crises.
On sait que l’année 2021 qui s’est achevée n’a pas été un cadeau de noël pour les Centrafricains car, dès les premiers jours de 2021, les Centrafricains ont fait face à une grave atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, perpétrée par les ennemis de la paix regroupés au sein d’une nébuleuse association des malfaiteurs dite Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé suite à leurs intérêts personnels. Les Centrafricains allaient perdre espoir si et seulement si les FACA, la Minusca et les forces alliées n’étaient pas au rendez-vous de l’histoire.
On se souvient que dans leur pensée criminelle, les auteurs avérés des malheurs du peuple centrafricain ont choisi de couper le corridor Bangui-Garoua-Boulaï, principale voie de ravitaillement du pays, occasionnant ainsi d’énormes pertes économiques et financières avec pour objectif de pousser la population à descendre sur les rues du pays pour un soulèvement populaire et contraindre à la démission d’un régime démocratiquement élu comme cela fut le cas avec Jean-Bedel Bokassa dans l’affaire des tenues scolaires.
La politique étant l’art de gérer la cité, le régime de Bangui a élaboré des stratégies pour pallier à ces insuffisances avec une résilience inouïe des populations qui ont compris les enjeux de ce plan machiavélique.
Les grands chantiers amorcés par le pouvoir de Bangui ne sont qu’une détermination ce qui prouve à suffisance que le pays se porte bien sur plusieurs plans étant donné que la perfection totale n’est pas de ce monde. Cependant, on peut citer certains axes positifs réalisés en 2021 qui font la fierté du peuple centrafricain. Ainsi dans son discours-bilan le chef de l’Etat a brossé les grandes réalisations qui visent l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes.
– les arrérages de pensions pour un montant de 3 milliards 872 millions de FCFA, représentant le solde des arriérés de pensions sur les livrets délivrés depuis 1985 au 30 novembre 2021 ;
– les arriérés des fournisseurs au titre de l’exercice 2020 pour un montant de 5 milliards 32 millions de FCFA ;
– les subventions relatives à la filière coton pour un montant de 933 millions de FCFA ainsi que les arriérés salariaux de la filière pour un montant de 166 millions de FCFA ;
– les frais de vacation du Fondamental 2 pour un montant de 285 millions de FCFA ;
– les arriérés de salaires de décembre 2001 pour un montant de 2 milliards 100 millions de FCFA au nom du sacrosaint principe de continuité de l’Etat ;
– les bourses d’études pour un montant d’un (1) milliard 712 millions 32 mille 500 FCFA.
C’est donc une victoire pour le régime de Bangui qui passe de la parole aux actes quand on sait que c’est dans le social que doivent s’inscrire les actions du politique.
@Hervé BINAH,
