Centrafrique : Le favori de la France de la France contre Touadéra est connu

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Bangui le, 19 Juin 20.

La France, encore la France, toujours la France, pays qui fait le malheur et la désolation des Centrafricains. Pour ce pays qui se dit démocratique, respectueux des droits de l’homme et des droits humains, éducateur en matière des valeurs sociales, tous les bas-coups sont permis en Centrafrique, la seule de toutes ses colonies où il lui est permis de faire tout ce qu’elle veut. De sources bien placées et concordantes, elle serait en train de manœuvrer le général de division, Ludovic Ngaïfé pour finir physiquement avec le Président Touadéra par tous les moyens possibles afin prendre sa place pour une transition rêvassée.

La France ne finit pas de d’asservir certains valeureux fils du pays pour lui servir de tremplin à la mise en œuvre de ses louches, macabres et inavoués ambitions en Centrafrique. Après David Dacko, le général d’armée François Bozizé et son cuisant échec avec Michel Djotodja et la séléka, la France ne démord pas et tente à nouveau de refaire surface en Centrafrique avec les coups d’Etat.

Son pion actuel, selon les informations en provenance de l’Elysée et de l’Ambassade française à Bangui,  serait le général de division Ludovic Ngaïfé qu’elle est en train de manœuvrer pour le transformer en assassin du Président Faustin-Archange Touadéra dont elle ne souhaite pas le voir finir son mandat ni être réélu pour un second. Tenez-vous tranquille ! Les tracasseries pour la mise en œuvre de ce machiavélique plan a commencé fort peu de temps, lorsque la France a pu s’accaparer de l’adhésion du Général rétrogradé Ngaïfé à qui elle a proposé de l’argent et l’ambitieux projet de faire de lui le nouveau président de la République s’il parvenait à éliminer le Président Touadéra.

Sans réflexion ni hésitation, ce soldat de l’Armée centrafricaine accepte et s’engagerait à suivre la France dans son perfide et macabre projet que ses compatriotes centrafricains se positionnent en opposant. Il démissionne en cascade de son poste et de l’Armée centrafricaine laquelle, il a servi avec dévouement et abnégation fort longtemps. Ô folle idée de grandeur ! Non seulement qu’il a démissionné de l’armée, il a commencé à faire des dénonciations calomnieuses à l’encontre de sa propre armée, des hauts dirigeants du pays, des médisances outre-tombe pure d’un forcené ou d’une personne subitement enragée et qui n’arrive plus à contrôler ses sens et comportements. Trop sûre de son coup avec les français, Il projette même d’envoyer son ex parrain et protecteur François Bozizé à la Cour Pénale Internationale. Quelle perfide idée lorsqu’on n’est pas encore perché sur le haut perchoir ?

Que veut vraiment la France de la Centrafrique? Toujours mettre ce pauvre pays à feu et à sang ? Que lui rapportent le malheur et la désolation du peuple centrafricain ? On ne le dira jamais assez que la France peut exterminer  tout le peuple centrafricain mais jamais les richesses du pays qu’elle convoite depuis la nuit des temps et qui ne seront jamais transférées et transplantées sur et dans le sol français pour son exploitation au profit des français et leurs foutus de progénitures. La Centrafrique appartient aux Centrafricains. Tout ce que renferme la Centrafrique est aux Centrafricains, jamais à quelqu’un d’autre. Et le pays, ses hauts dirigeants ont le droit de diversifier leurs relations diplomatiques, offrir à qui ils veulent, l’exploitation de leurs richesses. L’affaire de la concession  du pétrole de Birao à la Chine pour son exploitation est la cause de toutes les calamités des Centrafricains. Et la France en demeure le grand catalyseur.

La France est l’un des pays colonisateurs des pays d’Afrique. Après la décolonisation, presque tous les pays, anciennes colonies des autres pays de l’Europe tels que la Grande Bretagne, le Portugal, l’Espagne, pour ne citer que ceux-là, sont aux diapasons des pays qu’on peut appeler  émergent. Tel n’est pas le cas des pays colonisés par la France qui sont encore à la traîne en ce qui concerne leur développement. Ce sont les pays où les populations vivent dans une misère indescriptible, avec moins d’1 Dollars américain par jour. La situation sociopolitique de ces pays est jalonnée des troubles sociales, guérillas, mutineries, rebellions, coups d’Etat. Un coup d’œil au Mali, au Burkina Faso, au Tchad, en Centrafrique etc. suffit pour recadrer les choses dans l’embranchement des pays à problèmes. Tel est l’embrasant attrait de la France qui ne souhaite que le malheur des peuples de ces pays. Mais ses cuisants échecs un peu partout où elle mène ses tentatives ne lui produit jamais de leçon.

S’agissant de la Centrafrique, la France doit comprendre que tous les Centrafricains de la génération nouvelle savent le mal qu’elle a rendu au pays par l’enlèvement, la séquestration pendant de nombreuses années, du Père Fondateur de la République Centrafricaine, le regretté Barthélémy Boganda,  avant de le faire mourir à petit feu, plus tard que la date imaginaire de sa mort du 29 mars 1959. La génération actuelle ne se laissera jamais manipuler pour quoi que ce soit. Elle tient à la démocratisation du pays qui est d’ailleurs sur le droit chemin avec les élections de 2015-2016, reconnues démocratiques, libres, transparentes et qui ont porté Touadéra au pouvoir. Il n’est plus guère question de fomenter des coups d’Etat en Centrafrique.

Que les coups bas de la France restent qu’avec l’alimentation des groupes armés en armes et munitions afin de les inciter à agir et maintenir le pays dans un état d’insécurité récurrente. D’ailleurs, ce phénomène est appelé à disparaître le plus rapidement possible. On ne devra plus en parler sinon qu’au passé, car la nouvelle armée centrafricaine, une armée républicaine et dynamique est en train de monter en puissance pour complètement détruire  et anéantir totalement ses groupes armés qui agissent pour le compte la France. Les combats d’Obo et récemment de Bouar,  l’offensive actuelle des FACA et de la Minusca contre les positions de Sidiki dans la zone Nord-Ouest du pays sont des présages  à la conjuration  des macabres appétits de la France pour la Centrafrique.

Qui vivra, verra.

@John Kpogbotchi,

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