Bangui, le 21 oct. 21
En effet, le président de la République Faustin Archange Touadéra depuis sa prise de pouvoir en 2016 est dans la logique de faire de l’agriculture et de l’élevage, des piliers pour l’autosuffisance alimentaire sur toute l’étendue du territoire national. Malheureusement, avec la cruauté des groupes armés dans les provinces, les populations continuent de tirer le diable par la queue.
La Journée Mondiale d’Alimentation (JMA) célébrée cette année à BOALI, le 16 OCTOBRE 2021 sous le thème : « Agir pour l’avenir, améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de la vie » est plus d’actualité d’autant plus que le pays soit encore pris en otage par les groupes armés malgré les efforts du gouvernement d’opter pour le dialogue condition sine qua none de la stabilité du pays.
Cependant, les ennemis du pays ne comprennent que le langage des armes ce qui fait dire que la République centrafricaine est un pays riche avec des populations pauvres. Le temps du développement est donc arrivé afin de valoriser ces femmes qui se donnent jour après jours pour soutenir l’économie centrafricaine. Ces vaillantes femmes sont doublement punies d’une part avec la situation sécuritaire où elles sont lamentablement violées dans l’exercice de leur fonction par les groupes armés et d’autre part victimes des aléas climatiques.
Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que pour cette année, la journée mondiale des femmes rurales, ait eu pour thème : « Renforcement de la résilience des femmes et des filles en milieu rural face à la crise climatique » car, la République comme les autres pays du globe fait partie des pays les plus vulnérables dont les populations subissent d’une façon disproportionnée les effets néfastes des changements climatiques. Les actions doivent donc être menées en amont pour que cette guerre soit remportée et que les femmes rurales puissent ravitailler les populations et lutter contre l’insécurité alimentaire.
Certes, la République Centrafricaine a ratifié les principaux accords multilatéraux en matière d’environnement parmi lesquels les 3 Conventions de Rio, le Protocol de Montréal, la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, les Objectifs de Développement Durable et la Coalition pour le climat et l’air pur dont les buts ultimes et partagés sont la protection de l’environnement mondial, la préservation de la vie sur terre et le développement durable cependant, il n’en demeure pas moins vrai que ce n’est pas une assurance. Le gouvernement doit multiplier des efforts pour atteindre des objectifs escomptés.
On sait que le président de la République Faustin Archange Touadéra a toujours été aux côtés des personnes vulnérables, des femmes rurales en bref de ses populations qui souffrent. C’est pourquoi, Pour faire face à l’insécurité alimentaire et la malnutrition, le gouvernement a mis en œuvre, des projets avec l’appui des partenaires techniques et financiers: le Projet de Relance de la Production Agropastorale dans les Savanes (PREPAS) financé par le FIDA, le Projet d’Appui à la Relance et au Développement de l’Agrobusiness en Centrafrique (PRADAC) financé par la Banque Mondiale, le Projet d’Appui au Développement de Chaînes de valeur Agricole dans les S(PADECAS) financé par la BAD, le Projet d’Appui à la Résilience et à la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans les préfectures de la Kémo et de la Ouaka (PARSANKO) financé par le fonds GASFT et autres projets mis en œuvre directement par les ONG sur les divers zones.
Le président de la République reconnaît qu’il a été élu par son peuple. Ainsi, il doit tout faire pour que la paix soit une réalité comme il a toujours dit dans chacune de ses prises de position : « C’est donc pour donner une chance à la paix, que j’ai toujours pratiqué la politique de la main tendue en vers nos frères égarés.
Il en est donc résulté l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation du 6 février 2019. C’est aussi pour donner une chance à la paix que j’ai déclaré hier soir, un cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire.
Ce cessez-le-feu, qui résulte de la mise en œuvre de la feuille de route conjointe de Luanda, adoptée le 16 septembre 2021 par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), vise à restaurer la paix dans notre pays »
Et comme investir dans la paix, c’est investir pour l’avenir, le président de la République a invité toutes les femmes et les personnes de bonne foi à travailler, chacune dans son village, sa ville, pour la paix et la cohésion sociale.
@JACKO,