Centrafrique : la Diplomatie a du plomb dans l’aile

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Bangui, le 21 oct. 21

Depuis la bipolarisation du monde, la solidarité des Etats se veut une force pour la stabilité du globe. Ainsi, les représentations diplomatiques deviennent un canal sans lequel, les relations de coopération ne seraient point consolidées. La République Centrafricaine qui est un pays post-crise, doit valoriser cette vitrine qui jusqu’à présent ne répond pas aux attentes des populations.

Selon certaines sources, le problème est lié à la gestion des ressources humaines. Les intellectuels sont comptés par millier en République centrafricaine. Malheureusement, la gestion clanique, tribale, régionale et partisane du pouvoir fait obstacle pour l’éclosion du pays.

On se souvient, il y a un passé récent, certains ambassades étaient fermés pour non-paiement des loyers, une véritable honte nationale. Les Centrafricains ne sont pas des dupes. Le plus ridicule de nos jour, est le fait que certaines représentations centrafricaines sont dirigées par les Chargés d’Affaire sans pour autant avoir des budgets satisfaisants pouvant faire satisfaire à leur noble mission d’où leur complicité avec les semeurs de trouble : « Le mal centrafricain est connu de tous. On sait tous que le pays ou du moins le régime de Bangui est toujours en guerre. Cependant, la descente aux enfers est le fruit de certains ambassadeurs qui roulent pour le compte des occidentaux prêts à vendre leur pays par amour à l’argent. Cela se justifie sur le fait qu’il y a un laxisme dans la gestion de ce département qui n’est pas le moindre. Ils soutiennent, négocient même les visas aux ennemis de la nation, trahissent les secret du pays au lieu de lutter pour le développement du patrimoine commun qui est la République et de défendre l’image du pays » a lâché une source politique.

Le mal est toujours présent devant nos portes car, lorsque la diplomatie d’un Etat a failli à sa mission, c’est du désordre total et la destruction du pays. Il faut revoir la copie de la gestion de nos ambassades qui constituent la vitrine du pays : « Le président de la République Faustin Archange Touadéra en bon père doit savoir châtier quand rien ne marche. On ne doit pas faire comme si tout est au beau fixe alors que les pleurs sont multiples. Remettre de l’ordre dans sa maison, ce n’est que justice sinon l’Etat sera en route. Un Etat ça meurt aussi lorsque les institutions sont faibles », analyse un politologue.

Cela signifie que le chef de l’Etat doit trouver une solution salutaire en bon père de famille en changeant les ambassadeurs qui ne sont pas à la hauteur de leurs tâches surtout qui roulent pour les occidentaux auteurs de plusieurs  crimes dans ce pays.

Qui a trahi, trahira ! C’est le dicton souvent utilisé par les politiques optimistes qui prônent la prudence dans la gestion des affaires publiques. Nos diplomates sont nommés pour défendre l’image du pays à l’extérieur et non pour trahir la vision politique du pays. On sait tous que le complot contre ce pays vient toujours de l’extérieur avec la complicité de certains politiques assoiffés du pouvoir pour le pouvoir.

@Hervé BINAH, 

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