Bangui, le 26 octobre 20
A en croire un rapport en provenance des Institutions de Breton-Wood, les dettes extérieures de la RCA sont passées de 69,2 % du PIB en 2014 à 48,5 % en 2018. Le Gouvernement centrafricain entend poursuivre dans cette voie, en rationalisant les dépenses publiques et en contrôlant l’intégration des fonctionnaires et agents de l’Etat pour une gestion plus efficace de la masse salariale. Pour répondre aux besoins croissants de la population, la RCA doit augmenter les recettes fiscales, qui sont inférieures à environ 4 % du PIB au potentiel.
Les recettes intérieures augmentent au fur et à mesure en raison d’une mobilisation suffisante de mobilisation des recettes fiscales. L’efficacité des administrations fiscales, le partenariat public-privé, la redynamisation du secteur informel et autres, sont en cause du renforcement de la mobilisation des recettes intérieures, et ce qui permettra de soutenir la fourniture des biens et services publics de base, de soutenir la croissance économique et de réduire le fardeau de la dette publique.
Les raisons d’accroissement des recettes publiques sont entre autres, l’amélioration des politiques économiques à travers les activités des administrations fiscale et douanière. La mise en œuvre de réformes visant à réduire les exonérations fiscales et à améliorer l’environnement des entreprises pour attirer les investissements privés, est très avancée actuellement.
Car selon le Ministre DONDRA, le renforcement du recouvrement des recettes intérieures aide toujours la RCA à financer la protection des personnes et des biens, base du contrat social entre l’État et la population. La paix et la sécurité incitent les contribuables à payer leurs impôts et taxes, renforcent la confiance des opérateurs économiques, les investisseurs, ce qui est essentiel avec l’obtention de bons résultats économiques et réduire la pauvreté sous le régime du président Touadéra.
@Jacko,
