Bangui, le 12 avr. 21
Pratiquer la politique en Centrafrique, c’est un art de chercher à remplir son ventre, de défendre ses intérêts personnels et de combattre autrui par mauvaise foi. C’est ce que nous assistons ces derniers temps à travers la sortie médiatique de certains politicards comme du genre à Jean-Serge Serge Wafio, président à vie du parti PDCA qui se résume à lui seul. Sous d’autres cieux, une telle entité politique, doit être radiée purement et simplement.
Dans une déclaration rendue publique récemment, le pseudo politicien Jean-Serge Wafio qui est l’un des complices de Bozizé de la CPC, a colporté des propos mensongers contre les hautes autorités de la place, allant jusqu’à les accuser pour des faits gravissimes que la justice en a fait des pièces à conviction pour poursuivre les auteurs et les arrêter là où ils se trouvent.
Jean-Serge Wafio, le numéro un du PDCA qui n’a même pas de siège et compose des militants qui sont les proches parents de ce dernier, se trace désormais une nouvelle aventure politique, celle de s’inscrire en formation politique chez ses mentors de la France. L’approche de Wafio est simple à comprendre. Après le retour d’exil de son parent Bozizé, il faisait la combinaison de collaboration avec ce dernier et son petit-frère, Ludovic Ngaifei, entre temps, chef d’Etat-major des armées qui, heureusement, Touadéra a vu le mal très loin et à pu le chasser comme un félon.
La coalition de Bozizé et Ngaifei était prévisible pour un coup d’Etat contre le président Touadéra et la déstabilisation des institutions républicaines. Les révélations nous laissent entendre que Jean-Serge Wafio, leurs parents de la même région, convoitaient le poste de Premier ministre si Bozizé de la CPC et Ludovic Ngaifei venaient à prendre le pouvoir par la force.
Après l’échec cuisant de la CPC, Jean-Serge Wafio a pris ses jambes au coup pour se cacher actuellement en France et de cracher ses venins en faux contre les autorités de son pays. Normal ! Puisque, les choses sont mises dans sa bouche depuis l’hexagone !
La raison de la haine de Wafio contre le pouvoir de Touadéra, c’est simple ! C’est le seul fait qu’il a postulé pour un poste de responsabilité auprès de Touadéra et celui-ci ne lui a pas donné. Wafio avant de s’enfuir en France, a adressé un « JAI L’HONNEUR et un CV » à Touadéra en vue d’être nommé en lieu et place d’Emile Nakombo à la Maire de Bangui. N’ayant pas obtenu gain de cause, ce dernier n’a que la solution de se tremper dans des bassesses de ce genre, celle de diaboliser injustement les autorités du pays avec ces propos de haine.
Sous d’autres cieux, les politiciens animent la vie politique en restant dans leur propre pays, et non sur un autre territoire qui n’est pas le leur. Est-ce c’est en insultant ses autorités depuis France que Jean-Serge Wafio aura gain de cause ? Niet ! Et il se trompe lamentablement comme son complice François Bozizé de la CPC qui cherche un abri vers le Sud du Tchad actuellement.
Le ridicule ne tue pas les opposants centrafricains. Jean-Serge Wafio a-t-il oublié son passé calamiteux à l’ENERCA, à la CEMAC où il décevait, faisant la honte de tous les Centrafricains ? Pense-t-il toujours que nous sommes sous le régime de son parent Bozizé pour qu’il soit nommé à un quelconque poste de responsabilité afin qu’il chie la honte ? Le temps est révolu.
« C’est avec un grand regret que je lis la note publiée par Jean-Serge Wafio qui déçois toute la classe politique. Comment quelqu’un qui se dit homme politique, peut faire preuve de délation et la malhonnêteté intellectuelle ? », A regretté un partisan du PDCA de Jean-Serge Wafio.
Après avoir longtemps bégayé pour la libération de son cadet Ludovic Ngafei qui fait preuve d’un soldat déloyal, Jean-Serge Wafio se lance désormais dans une nouvelle aventure, celle de vociférer comme un chien enragé sur les autorités légalement établies de son pays. Déjà, les agitations de Wafio intéressent quelques articles du Code pénal centrafricain et les démarches judiciaires ne tardent à être engagées à son encontre. S’il pense que c’est en se cachant au pays de Macron que tout lui est permis, il se trompe puisque le cadeau ne lui sera laissé. A suivre…
@Thomson
