Bangui, le 05 octobre 23
Déclenchée pendant le processus électoral qui s’était soldé par la réélection du président Touadera à la tête du pays, l’instabilité politique n’en finit pas de faire parler d’elle et de se prolonger à cause des ennemis du peuple centrafricain, les membres du BDRC, CPC, CRT, COFAC, les 12 apôtres…qui sont à la solde de la France et les USA.
Quand ce ne sont pas certaines mesures qui sont allègrement violées par les opposants politiques, ce sont les efforts de la communauté internationale qui peinent à porter les fruits escomptés de la désescalade au profit des populations. Pendant ce temps, ce sont les pauvres populations qui paient d’instabilité politique provoquée.
Malgré l’acharnement du peuple contre les opposants, on doit comprendre que la seule haine viscérale qui qui justifie les agitations chroniques de ces opposants. C’est dire toute la tragédie qui se joue dans le pays, au travers de ce conflit politique qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive au point de paraître aujourd’hui, une situation minimisée ou oubliée.
Des inquiétudes nourries par la persistance de ladite « crise politique qui ne montre aucun signe d’apaisement ». Comment peut-il en être autrement quand on voit l’intransigeance des opposants politiques qui se refusent à tout compromis quand leurs actions ne tendent pas à saper les efforts de la communauté internationale ?
C’est à se demander si au-delà de leurs ego surdimensionnés, les opposants ne sont pas mus par d’autres motivations dans cette attitude honteuse. C’est à se demander aussi derrière cette pratique contre le peuple centrafricain, il n’y a pas des intérêts cachés.
Autrement, comment comprendre que pendant que la communauté internationale s’active pour aider les Centrafricains, à travers le soutien au régime de Bangui, ces politiciens du BRDC voire les criminels de la CPC qui sont les principaux acteurs de cette instabilité qui se dessine, ne montrent aucun empressement encore moins d’engagement à aller à la stabilité du pays ?
Alors, en quoi leur profite cette mauvaise pratique politique ? La question mérite d’autant plus d’être posée qu’on a de la peine à se convaincre que la seule haine que ces opposants se vouent contre le régime de Touadera, puisse justifier un tel comportement. Il est temps de songer à mettre fin au calvaire du peuple centrafricain.
C’est pourquoi le cri d’alarme lancé par une cinquantaine d’organisations humanitaires et de défense des droits humains, les médias, qui appellent à une plus grande implication de la communauté internationale dans cette crise politique qu’elles qualifient de « honte ».
Des ONG qui dénoncent au passage le fait que « Le Conseil de sécurité de l’ONU, dont la situation centrafricaine est à l’agenda depuis des décennies, n’a toujours pas pris une seule résolution de fond », notamment la levée de l’embargo sur les armes à destination de la RCA.
Quand on sait que le fonctionnement de l’organisation mondiale est souvent plombé par les rivalités entre grandes puissances disposant du droit de veto pour bloquer les décisions qui ne vont pas dans le sens de leurs intérêts, on peut se demander si ceci n’explique pas cela.
En tout état de cause, il est temps de songer à mettre fin au calvaire du peuple centrafricain qui est aujourd’hui l’otage des opposants politiques et les terroristes de la CPC et leurs responsables qui sont dans une logique de la souffrance du peuple, dans les conditions que l’on sait.
Ce peuple qui continue de vivre l’horreur dans les attaques dans nos villes de province, les violences sexuelles et autres arrestations arbitraires devenus son lot quotidien, et qui ne sait toujours pas d’où viendra son salut.
@Herman THEMONA
