Bangui, le 09 mai 21
Le président Faustin-Archange Touadéra entame son second mandat sur fond de fortes pressions de la communauté internationale, notamment la France et l’Union européenne. Il est une secret de polichinelle que ces deux partenaires de la RCA mènent depuis une politique de couteau à deux tranchants qui d’un côté, font semblant d’aider un pays sous-développé, et de l’autre, l’enfoncent dans l’enfer qui ne dit pas son nom. De fortes pressions viennent dans tous les sens, juste pour contraindre Touadéra dans ses décisions.
Les stratégies de la France et l’Union européenne sont connues de tous. A défaut de soutenir l’insécurité à l’intérieur du pays, ces partenaires qui ne parviennent pas à maintenir la RCA dans une profonde crise, fomentent d’autres plans pour l’asphyxier économiquement à leur guise.
A en croire les informations de source diplomatique, l’Union européenne pour sa part aurait activé tous les partenaires techniques et financiers de retirer leurs financements à l’endroit RCA et de ne plus l’appuyer dans ses divers projets de développement.
Pour la France, elle excelle dans ses manigances comme d’habitude pour mener des lobbyings au niveau des autres puissances internationales et institutions de Breton-Wood afin d’étouffer le pays économiquement. Tous ces plans visent à empêcher l’avancée du pays qui tend à décoller et dont le lendemain s’annonce meilleur.
Si la France et l’Union européenne se plaisent dans cette aventure visant à mobiliser les partenaires à tourner le dos à la RCA, c’est donc pour maintenir leurs pressions sur le président Touadéra pour qu’il obtempère à leurs diverses injonctions.
Les dirigeants centrafricains doivent être déterminés pour ne pas prêter le flanc aux injonctions de ces partenaires nuisibles. Il va donc de l’intérêt général de la nation.
@Bienvenu ANDALLA,
