Bangui, le 09 décembre 20
Certes en politique et précisément en République centrafricaine, on n’en trouve pas des enfants de chœurs ni la scène politique n’est pas une kermesse pour exposer ces valeurs de qui que ce soit. C’est dans ce contexte que M. ABAKAR SABONE, ancien ministre de la transition cherche à devenir un serpent à deux têtes qui cherche à s’accrocher à tout prix même sur une branche déjà morte pourvu d’arriver à bon port.
On se souvient dans une lettre adressée au Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra depuis N’Djamena le 23 octobre 2020, ce dernier avait le souci de rentrer chez lui. Son retour n’est que normal puisqu’on ne doit contraindre un Centrafricain à s’éterniser en exile. Mais pourquoi craint-il de rentrer au bercail ? Telle est la question que l’on se pose de nos jours au regard de ses agitations politiques.
Selon une source digne de foi, cet homme politique après avoir attendu la réponse du président Touadéra pour son retour dans son pays natal, ce dernier s’est tourné du côté de Bozizé pour être son porte-parole alors que la candidature de son candidat est invalidée par la Cour constitutionnelle centrafricaine. Une forêt qui cache ses arbres ?
On ne comprend plus le sens de la lettre adressée au Chef de l’Etat centrafricain où il exprimait sa volonté de participer à la reconstruction de son pays : « c’est avec un profond sentiment de nostalgie pour mon pays la RCA que j’aime tant, un sentiment et profonde envie d’apporter ma modeste contribution à la grande tache de pacification et de reconstruction à vous confiée démocratiquement par le peuple centrafricain, que je vous écris cette correspondance par l’intermédiaire de l’ancien ministre actuel conseiller son excellence monsieur JOACHINE KOKATE » a-t-il signifié au Chef de l’Etat.
Cependant, on comprend bien même si le président de la République dans sa politique pour le développement de son pays a tendu sa main à tous les fils du pays mêmes aux groupes, il faut une marge car, sa main tendue risquerait être tordue par les assoiffés du pouvoir et par les politiques politiciennes de ceux pactisent avec les diables alors que le jour, il se présente comme des démocrates.
En Centrafrique la honte ne tue pas sinon M. ABAKAR SABONE devrait se cacher dans une brousse sans jamais vouloir rentrer et rester parmi les hommes. Son retour la reconstruction et la pacification de son pays était-il synonyme de s’autoproclamer porte-parole de celui se donne dans les campagnes haineuses et tapageuses mettant en cause la jeune démocratie centrafricaine ?
Or, dans sa lettre adressée au chef de l’Etat, M. ABAKAR SABONE se présente comme un homme de paix et de dialogue : « J’ai toujours été celui qui est très écouté par l’ex-président Michel DJOTODIA, j’ai toujours été celui qui dénonce et refuse à mes frères des autres groupes armés leurs menés guerriers contre les institutions que vous incarniez et contre la population », a-t-il affirmé.
Malheureusement, ce ne sont que des vains mots. Car, on saurait être patriote et rejeter la décision des institutions de son pays. M. ABAKAR SABONE devrait conseiller Bozizé à rester dans son coin profiter de son statut d’ancien président au lieu de se présenter comme un porte-parole toxique pour envenimer le climat politique de Centrafrique.
@JUAREZ,
