Bangui, le 05 juil.-21
La Coalition de l’Opposition Démocratique (COD) devrait logiquement disparaitre sur l’échiquier politique centrafricain. Cette plateforme des leaders politiques qui n’ont pour objectif que d’encourager constamment la souffrance du peuple centrafricain, mène un autre combat politique consistant soutenir les groupes armés, la France et la Minusca et paradoxalement contre la nation.
C’est du jamais vu sous d’autres cieux ! Les partis politiques ont intérêt à clarifier leur positionnement politique. Soit ils sont du côté de la majorité présidentielle, soit de l’opposition ou centriste. Tout dépend de l’idéologie que fondent les textes de base de chaque parti politique. Mais en Centrafrique, c’est tout le contraire, disons que c’est du fourre-tout qu’on observe chez les partis politiques dits d’opposition et qui ne privilégient que leurs intérêts.
La récente sortie médiatique de la COD-20 ne s’étonne pas. Cette plateforme est appelée à disparaitre raison laquelle ses membres claquent la porte et quittent les uns après les autres la barque pour ne pas que cela soit trop tard.
A y voir de près, la COD-20 se positionne clairement du côté de ceux qui brandissent des rapports biaisés sur les autorités du pays, les FACA voire ceux qui militent pour la paix de tous les centrafricains.
Dans nos précédentes publications, nous avions fait état du refus catégorique de tous les centrafricains de la participation au prochain dialogue républicain attendu des leaders des groupes armés qui ont violé à l’APPR. Le Président de la République Faustin-Archange Touadéra en a fait mention à plusieurs reprises dans ses messages à la nation. Le numéro un centrafricain ne fait qu’obtempérer le vœu de son peuple. Cela parait normal !
Selon une assertion, une victime ne peut s’asseoir avec son bourreau sur une même table. Et donc normal que vous ne pouvez pas fixer celui qui vous a poignardé dans le dos avec vos deux yeux. Les groupes armés qui ont commis des crimes graves n’ont plus leur place dans la République et doivent répondre de leurs actes. Ceci étant dit, ceux qui persistent dans les exactions doivent être poursuivis jusqu’à leur dernier retranchement. Et c’est normal puisque c’est à l’Etat que revienne le monopole de répression.
Au nom de la COD-20, le président en exercice Mahamat Kamoun vient de se prononcer sur la question sur la participation ou non des leaders de la CPC au prochain dialogue. Ce dernier a fait cette affirmation au cours d’une interview accordée à la Radio Ndéké Luka.
Pour Kamoun qui est le président du parti « Béafrica Tié kwé » et membre de la COD-20, les rebelles de la CPC à leur tête, François Bozizé doivent participer activement à ce dialogue pour qu’ils se moquent des victimes.
Mahamat Kamoun qui s’aligne visiblement du côté des ennemis de la République ne doit pas oublier qu’il a eu à diriger le gouvernement de transition qui n’est pas exempt de reproche. Si ce dernier exige au nom de la COD-20 la participation des criminels à ce dialogue attendu, ce n’est pas étonnant ! C’est leur entente criminelle qui ne tardera à être corrigé sévèrement pour que règne la paix en Centrafrique.
@Simon Gbokoché,
