Bangui, le 09 octobre 20
Depuis décembre 2012, la République centrafricaine était tombée dans un chao indescriptible avec la formation de la coalition séléka au nord du pays, où les frères de cette partie du pays étaient mécontents de la gestion clanique et régionaliste du régime détenu par François Bozizé. Cette coalition hétéroclite va pousser le pays dans un enfer avec le transfert des mercenaires criminels assoiffés du sang des Centrafricains. Michel Djotodia cherche ainsi par son calendrier, réconcilier les Centrafricains et remettre de l’ordre dans les rangs de certains groupes armés qui ne veulent toujours pas militer pour la paix et le vivre ensemble.
La paix n’a pas de prix a-t-on coutume de dire. Selon son calendrier rendu public, Michel Djotodia, ex-leader de la coalition séléka, se rend disponible à réunir tous les groupes armés autour d’une table pour échanger afin de réactiver leurs engagement pris dans l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA) à rencontrer toutes les couches sociales et à écouter les leaders politiques, les forces vives de la nation, de la société civile et autres personnalités influentes dans cette crise. Tout ceci, dans l’optique de donner sa contribution à la mise en œuvre efficace de cet Accord de paix en vue des élections apaisées, libres, crédibles et transparentes : « Je suis venu chez vous, porteur d’un message de paix et de réconciliation à tout le monde. Sans la paix, rien n’est possible dans un pays. La reconstruction de ce pays est une affaire de tout le monde et je vous demande d’apporter votre participation pour semer les fruits de la paix dans notre pays » a affirmé cet Ambassadeur de la paix à la population de Gbokolobo.
Notons que depuis la prise de pouvoir en mars 2013, par la coalition Séléka de Michel Djotodia, porté par cette formation très hétéroclite de rebelles, va accélérer la désagrégation de Centrafrique. Ces éléments qui sont la véritable crise centrafricaine, se livrent à des pillages des édifices privés et publics, les incendies des maisons et des villages entiers, l’exploitation illicite des ressources naturelles, les viols des femmes et des jeunes filles, les kidnappings, les enlèvements, des exécutions sommaires et détentions arbitraires, tortures, vols en mains armées, tortures, recrutement des enfants et toute sorte d’exaction sur les pauvres populations civiles sans défense.
Leurs passages des atrocités horribles et crimes odieux, brefs des destructions massives des biens et des personnes sont à proscrire de nos jours. C’est dans ce contexte que Michel Djotodia, voudrait apporter sa modeste participation à la reconstruction de son pays car, dit-on souvent qu’après la pluie, vient le beau temps : « Nous sommes satisfaits de la présence de l’ancien chef d’Etat Michel Djotodia ce jour à Gbokolobo pour rencontrer Ali Darassa et trouver un terrain d’entente pour le retour à la paix et au vivre ensemble. Car, ne perdons pas de vue, l’ancien président Michel Djotodia est de retour dans son pays dans le but de réconcilier les cœurs brisés. C’est un signe promoteur du nouveau départ de Centrafrique qui voudrait définitivement tourner la page des tristes souvenirs de ce pays depuis le déclenchement de la dernière crise militaro-politique » a affirmé un ressortissant de la localité.
Dans la vision politique du président Faustin Touadéra, le Centrafrique doit se reconstruire sur ses propres sens et chaque Centrafricain doit se sentir concerné sans attendre la dernière heure. Les partenaires sont devant nos portes et veulent nous aider, et c’est par les actions citoyennes des uns et des autres que cela pourra être possible. On sait tous que les éléments de l’UPC ont fait plus de mal que de bien dans ce pays. Aujourd’hui, ils doivent revenir à leur conscience en militant pour le respect des engagements pris lors de la signature de l’Accord de Paix de Khartoum/Bangui. Un Accord, dit-on, un engagement que l’on prend et qui être un élan de cœur et non une duplicité.
@Jacques KOSSINGOU,
