Centrafrique : La vieille classe politique a raté l’entrée dans l’histoire

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Bangui, le 28 sept. 21

Ce n’est pas un secret de Polichinelle de nos jours lorsqu’on fait référence à la vieille classe politique qui a donné une recette des coups d’Etat comme plat de moralité en dépit de la démocratisation du pays depuis les années 90 où le continent noir devrait entrer dans le cercle des grandes nations. Le monde évolue et les mentalités changent. Mais cette classe politique est restée sur ses pointes des pieds voulant le pouvoir pour le pouvoir sans aucun préparatif de la chose. A qui donc la faute ?

Depuis très longtemps, la mauvaise gouvernance est au cœur des problématiques du développement économique de la RCA. Mais ce qui est sûr et certain, que cette situation à chaque fois, prétextant à tort ou à raison de nombreux coût d’État. Qui par ailleurs, occasionne à chaque fois un changement de régime en Centrafrique. Tous les supposés hommes politiques Centrafricains, visiblement se rendent pas compte de la gravité, de l’orientation et de perte d’intégrité territoriale du Pays. Leurs préoccupations « le pouvoir », utilise tous les moyens possibles, en saisissant à chaque fois les occasions moderne de la communication, afin de calomnier. Ce qui n’apportent aucune valeur ajoutée à la situation que travers le Pays. Les crises sociaux, que vivent les compatriotes Centrafricains (es), « souffre, persécution quotidienne dans leur vie » Tant que c’est pour  faire leurs promotions sur les Net, autres réseaux sociaux, venter leurs bêtises, d’incompétents notoires…etc.

Cette préoccupation s’est manifestée notamment depuis l’indépendance. La disparité est une évidence de plus importante dans les  institutions Centrafricaines, les environnements politique quasiment despotiques, empiète sur la forme de la gouvernance dans laquelle une perte de souveraineté est exercée par une autorité unique ou un groupe restreint qui dispose d’un pouvoir absolu que sur une petite surface à « Bangui ». Dans l’arrière-pays le peuple survie, parce qu’ils ne sont pas gouverner.

La communauté internationale injecte, pour ne pas dire rase les murs laissés les champs libres aux groupes rebelles très souvent anarchiques autoritaires, arbitraire, oppressif, tyrannique, sur tous ceux qui lui sont soumis, c’est-à-dire le peuple, pillent, bardent au passage les richesses de notre Pays, avec la bénédiction de leurs alliés étrangers.

Sont les causes de tous les mots qui souffrent quasiment tous les Centrafricains. Ainsi dire, pourtant en rafraichissant sur l’histoire de la Gouvernance en Centrafrique. Le président Jean-Bedel BOKASSA en a fait les frais de tous ces dérapages. Et ceci à continuer est reportée aux autres régimes qui succèdent  dans l’installation d’un régime autocratique, politico- ethnique, des clans, groupe des amis à des intérêts occultes, où règne une confusion du genre dans une orientation politique pas claire. Éclipsant une politique réellement au vue des réformes économiques afin d’apporter une stabilité à la République. Pourtant, ce qui devrait être porté essentiellement sur la « bonne gouvernance » comme instrument permettant de conduire les réformes, notamment économiques, dans des conditions de stabilité politique. Une approche pragmatique, évolutive vers une acception plus large qu’il est désormais important non seulement de se préoccuper du contenu des politiques mais également de la manière dont elles sont élaborées et mises en œuvre, avec notamment la participation des bons acteurs intègres.

Cette préoccupation élargie tous les aspects à l’ordre du jour démocratique visant à promouvoir une base politique interne saine comme condition à une plus grande réussite des programmes de développement économique, afin de sortir le peuple dans cette asphyxie hors du temps par  des politiciens a la ramasse sans vision politique et de la gouvernance. La préoccupation, devrait accorder une place importante aux enjeux de gouvernance, afin de la réduction de la pauvreté malgré tout, après des années de contestation du rôle de l’État en République Centrafricaine, par les bailleurs, autre institution, tous ont  insistent au moins une fois sur la nécessité de renforcer sur les enjeux purement de la bonne gouvernance, avec des hommes intègres, non des potiches,  pour que l’État puisse jouer pleinement son rôle. Le peuple a bien voulu donner un mandat démocratique aux dirigeants actuels pour des mauvaises raisons. Malheureusement, de fait sans articulation de la gestion des affaires publiques à des différentes échelles de territoires, tout en ne régulant pas les relations au sein de la société et en coordonnant l’intervention multiples, pour sortir une meilleurs résolutions dont le seule objectif de ramener la Paix en République Centrafricaine.

Il faut s’en rappeler que,  la gouvernance touche toutes les dimensions territoriales, économique c’est-à-dire public, privé ou mixte, sociétale, rendre service publique aux citoyens dans leurs environnements respective, politique et culturelle. Elle intègre de ce fait aussi les questionnements sur une dimension sécuritaire. Les enjeux aujourd’hui en Centrafrique, ce cadre que sur des désordres qu’occasion les différents factions armés non conventionnelles. Le gouvernement prend cet aspect de choses en profitant, s’installant dans le despotique, par ailleurs,  un pilotage à vue, sans aucun principe organisationnel, structurel  étatique dans le respect institutionnel d’une République digne de ce nom. Afin d’impulser une bonne politique de gouvernance démocratique, dans des domaines du développement économique, de la sécurité qui apparut totalement étrangers l’un à l’autre. Il est désormais établi que l’insécurité a des liens avec la pauvreté et qu’il existe une chaîne cumulé des inégalités, des conflits et des crises entre les différentes communautés Centrafricaines.

La bonne gouvernance, concerne donc un renforcement des capacités « humaines et institutionnelles » pas des groupes des bras cassés. Les interactions entre les divers composants « social, économique, politique, administratif… », Tous les acteurs dans un pays représentant «L’État, les populations, les secteurs privés… », Les territoires « locale, national outre mesure régional et mondial » cette dernière permet d’aborder les questions de légitimités de la coopération comme une approche transversale, notamment dans les politiques sectorielles et d’aide supposer aux développements, promouvoir l’État de droit et défendre les libertés, qui n’est autre le respect des instances institutionnelles, législatives et réglementaires dans l’application effective de la séparation des pouvoirs et la sécurisation des relations juridiques constituent des fondements sans lesquels un développement durable ne peut être envisagé.

L’État doit être aussi le garant des droits de l’Homme « droit à la vie, à la dignité humaine, lutte contre la torture ou les traitements inhumains ou dégradants, droits civiques et socio-économiques, de même qu’en matière de libertés publiques y compris la liberté syndicale et la liberté associative.

Les dirigeants du moment doivent se mettre en évidences, sortir dans l’immobiliste, autosuffisance dans leur qualité de dirigeant « Élus» afin de mieux s’organiser pour mieux lutter contre la corruption qui gangrène toutes les couches de la nation et jusqu’au plus haut sommet de l’État. Œuvrés à la reconstruction des appareilles de l’État, et les rends plus moderne sur toute l’étendue du territoire Centrafricaine, de la reconquête de l’intégrité territoriale, rendre la dignité au peuple Centrafricain.

Aujourd’hui, le peuple centrafricain exige de faire un examen de conscience de la part de ceux qui doivent conduire les destinées de ce pays et qui n’ont pas voulu faire ce que le peuple attendait d’eux. Il est temps de changer la donne pour faire entrer ce pays dans le concert et pour cela, notre vieille classe ne doit pas avoir honte de prendre la retraite politique.

@Bienvenu ANDALLA, 

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