Bangui, le 14 septembre 18
Dans un article de presse mis en ligne sur les réseaux sociaux au sujet de la grève de faim des Elèves de l’Ecole Nationale de la Police, l’auteur a cru devoir incriminer les Responsables de la Police comme étant à l’origine de cette situation de rupture des aliments destiner aux apprenants de ladite Ecole.
Cependant dans les investigations menées par notre Rédaction, il ressort que la rupture des aliments au niveau de l’Ecole de la Police est dû tout simplement un problème de retard accusé dans le virement de l’argent par le partenaire qui est le PNUD.
Cependant le Commissaire Maxime SENGA, Directeur de l’Ecole Nationale de la Police que nous avions rencontré a indiqué que « Pendant les 3semaines du retard dans le virement de l’argent par le PNUD, c’est le prestataire des services alimentaires qui a supporté les frais mais ce jour où celui-ci était à bout de souffle, moi-même en tant que père de famille j’ai demandé à ce qu’on prépare aux Elèves les produits non périssables notamment du riz avec de l’huile ». Il a ajouté que malheureusement, certains Elèves ont refusé de manger pour protester contre ce qui leur a été préparé pour la circonstance.
Par la suite l’on apprendra que des brouilles ont commencé à diviser les Elèves policiers qui avaient accepté de manger et les grévistes qui ont protesté leur mécontentement en mettant sur la place publique cette affaire ce qui a donné l’occasion à certains médias de diffamer les Responsables de la Police.
Contacté, le Directeur Général de la Police Nationale Jean Claude ZOUBANDA, nous a indiqué que « Dès j’étais mis au courant des remous au sein de l’Ecole Nationale de la Police au sujet du retard de virement de l’argent des aliments, j’ai aussitôt saisi ma hiérarchie et très vite nous nous sommes mis pour décanter cette situation et c’est ce qui a été fait avec les partenaires du PNUD ».
Sur l’accusation portée contre le DG de la Police dans ce fameux article de presse diffamatoire faisant état de ce que ce dernier a décidé de sanctionner injustement certains Elèves policiers grévistes, le DG nous a expliqué que « L’Ecole est régit par des règlements et tous les actes qui sont susceptibles d’aller à l’encontre de ces règlements sont sanctionnés sur la base des textes en vigueur. Aussi, la grève est strictement interdite aux hommes d’uniformes et de surcroît pour ceux-là qui sont encore sur les bancs d’école c’est extrêmement pour eux de manifester un acte allant dans le sens d’une grève ».
De tout ce qui précède il y’a seulement lieu d’interpeller le partenaire de l’Ecole de la Police Nationale qui est le PUND de prendre désormais toutes les dispositions nécessaires afin d’éviter ce genre de situation qui a failli perturber le bon fonctionnement de la formation de ces deux cents cinquante (250) Elèves policiers qui faudrait-il le rappeler sont déjà très appréciés par la population de Bangui la capitale à travers leurs prestations du stage sur le terrain.
Hervé BINAH,