Bangui, le 23 janv. 21
Selon un adage connu par les différents Etats au monde, lorsque la maison de ton voisin brûle, trouve-toi une solution pour l’aider à l’éteindre. C’est dans ce contexte que la sécurisation du corridor Bangui-Beloko, principale source de ravitaillement nécessite l’implication des BIR côté Cameroun, Minusca, FACA, FSI côté Centrafrique.
Depuis l’entrée en maquis de l’ancien chef d’Etat centrafricain et ancien chef rebelle, François Bozizé, la sécurité des Centrafricains est mise à caution sur tous les plans tant ce cancer est en lui seul capable d’attaquer les racines de tout un corps. Pour preuve, l’axe Bangui-Beloko est soumis de nos jours à des actes de braquages qui empêchent la fluide circulation des personnes et des biens. Les conséquences même si elles sont plus accentuées du côté centrafricain, touchent également, nos frères Camerounais dont l’économie est aussi galopante grâce aux différents ports de ce pays frère et frontalier.
Cependant, puisque gouverner c’est prévoir, la solidarité doit être renforcée entre ces deux pays frères qui partagent le même destin ces prochains jours avec des actions musclées dans le but de neutraliser cette force du mal créée par François Bozizé et ses alliés politiques. On sait tous que le Cameroun à un moment donné de son histoire, avait été frappé par le phénomène des coupeurs de route et c’est grâce à l’expérience et l’engagement des BIR que ce pays frère est sorti de l’impasse. Ce qui signifie que le Chef d’Etat Faustin Archange Touadéra qui a toujours voulu donner une recette de paix et de stabilité pour son peuple peut se rapprocher de son homologue camerounais Paul Biya, afin que la sécurité des personnes et des biens sur ce corridor soit assurée conjointement entre les BIR, les FACA, les FSI et la Minusca grâce à sa force aérienne.
La santé économique du pays est au point zéro et les conséquences peuvent être graves à long terme si rien n’est fait pour neutraliser Bozizé et sa bande de criminels qui exploitent les recettes de ce corridor depuis l’invalidation de sa candidature qui a été un prétexte pour lui. Aujourd’hui, le panier de la ménagère souffle violence et il est temps de trouver des solutions draconiennes tant au niveau national que sous régional. L’oracle a parlé !
@Jacques KOSSINGOU,
