Bangui, le 23 janv. 21
Si les Centrafricains peuvent croire à un second mandat de Touadéra c’est qu’en lui, il y a cette question de retour à la stabilité. Durant son premier quinquennat de 2016 à 2021, le président Touadéra est réélu une fois de plus au second tour de la présidentielle face à son challenger Anicet Georges Dologuélé, cet éternel contestataire.
La République centrafricaine à un moment donné de son histoire, était dominée par un gouvernement de népotisme. Lors de la transition occasionnée par le forfait de la séléka des étrangers qui faisaient couler le sang des paisibles populations. Durant la transition dirigée par Catherine Samba Panza, le peuple a connu un gouvernement dit gouvernement des technocrates, mais leur résultat laisse à désirer…
Tous ces gouvernements précités, ont marqué leur passage avec des mauvaises traces mais aucun d’entre eux n’a été saisi par la justice pour rendre compte de leurs forfaits. De mauvais services ont été rendus aux Centrafricains, dont des détournements des deniers publics et autres crimes économiques.
Pour relever le défi, le Président de la République Faustin Archange Touadéra dès son arrivée au pouvoir, a mis son premier gouvernement en place qui a été dirigé par Simplice Mattieu Sarandji. Ce dernier a misé sur le travail et le résultat. La politique du Président Touadéra est celle de former un gouvernement capable de mettre en œuvre la politique de rupture pour le bien de la nation, a porté ses fruits.
Cette politique qui allait bon train, a été perturbée par les groupes armés mais le gouvernement ainsi que les conseillers de Touadéra dont Firmin Ngrébada, ont ouvert une discussion avec les groupes rebelles afin de cesser les hostilités et faire taire les armes. Avec cette initiative visant la paix et la réconciliation, le Président de la République en tant que père de la Nation, a mis en place un second gouvernement composé de toutes les couches sociales selon les clauses de l’Accord de Khartoum/Bangui.
Ces différentes couches ont apporté leur pierre à la construction de la RCA. On peut dire sans mâcher notre langue que la plus grande preuve de ce gouvernement, est la mobilisation pour la reconstruction nationale, surtout la motivation pour le vote du 27 décembre 2020 ayant chuté à la réélection du président Touadéra.
Le gouvernement centrafricain, très dynamique et actif a incité le peuple à la réconciliation comme preuve, la réconciliation entre les ethnies du nord de la RCA à Bangui. Certes, le peuple centrafricain veut en cette période, changer son histoire avec un gouvernement d’action, de combat et d’un véritable changement. Un gouvernement d’excellence et de proximité avec la population comme le premier Ministre Firmin Ngrébada qui est toujours proche de la population centrafricaine malgré les difficultés endurées. L’heure est au développement. Le Président doit compter sur la compétence et l’expérience pour former son nouveau gouvernement. Cependant, le président Touadéra doit se débarrasser de tous ceux qui ont été de connivence avec les groupes armés de près ou de loin. Le temps de toilettage a sonné.
@Bienvenu ANDALLA,
