CENTRAFRIQUE : LA PEUR CHANGE DE CAMP AVEC LE RATISSAGE DES GROUPES ARMES

0

Bangui, le 15 déc. 21

De 2013 à 2017, les forces négatives ont fait leur loi en semant la mort au sein de la population civile, détruit les biens meubles et immeubles de l’Etat et des particuliers, érigé des barrières illégales pour opérer des rapts et rackets sur les routiers opérateurs économiques, éleveurs et convoyeurs de bétails.

On assistait à des pertes en vies humains, aux déplacements internes et à l’exil des concitoyens à l’étranger dans des conditions inhumaines.

Face à ce chaos, les autorités légitimes ont amorcé la réhabilitation des FACA avec l’EUTM, la Russie, la Chine, les Etats-Unis d’Amérique, la France  la Guinée-Equatoriale etc.

Grâce à un accord de défense signé avec le gouvernement  de la Russie, il y a eu la levée partielle de l’embargo qui a permis l’équipement des forces gouvernementales en armes et munitions de guerre et matériels militaires.

L’accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA) a été allégrement violé par les groupes armés qui ont excellé dans les assassinats, poursuivi l’importation des armes et le recrutement des  mercenaires.

Le laxisme des garants et facilitateur de l’APPR-RCA a conduit à la création de la CPC dirigée par François Bozizé pour aggraver les souffrances du peuple et déstabiliser les institutions de l’Etat avec l’appui des leaders des forces non conventionnelles signataires de l’APPR-RCA.

C’est dans ce contexte qu’une opération militaire conjointe des FACA et leurs alliés a permis de libérer une bonne partie de la République Centrafricaine.

Cette opération militaire menée par les FACA et leurs alliés a été appuyée par des perquisitions dans les différents quartiers de Bangui.

La libération des localités et la mise en déroute de la CPC accompagnées de la saine des armes et équipements militaires des groupes armés, l’arrestation de certains leaders des rébellions ont contraint les rebelles et mercenaires à vivre dans la clandestinité, à regagner les Tchad et le Soudan, à adhérer au programme DDRR et à enterrer la hache de guerre.

On assiste au rapatriement par l’UNHCR des refugiés Centrafricains vivant dans les pays voisins, à la reprise des activités économiques.

Le signal fort annoncé par le régime de Bangui aux bourreaux du peuple ou mieux aux prisonniers en sursis demeure l’arrestation par la Cour Pénale Spéciale (CPS) d’Hassan Bouba, Conseiller du leader de l’UPC Ali Darassa ancien Conseiller du Président Touadéra et ministre de l’Elevage et de la Santé Animale au moment de son arrestation.

Actuellement, une psychose s’est installée au sein des représentants des forces non conventionnelles au gouvernement dans les cabinets de la Primature et de la Présidence de la République parce qu’ils ne savent pas leur sort.

@BEN, 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.