Centrafrique : La paix la stabilité et le développement conduisent Touadéra à la victoire finale de la présidentielle du 27 décembre 2020

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Bangui, le 04 janv.-21

L’histoire ne se trompe pas même si les hommes ne sont pas reconnaissants. Le président Touadéra au moment où il prend le pouvoir dans des conditions très critiques, il savait pertinemment le chantier qui était devant lui. Mais avec un programme de société satisfaisant, il a réussi à convaincre son peuple par des réalisations qui parlent d’elles-mêmes, un atout pour sa réélection au premier tour.

Les Centrafricains ne sont pas des moutons comme sait le dire un leader de la COD-2020 en la personne d’Anicet Georges Dologuelé. Depuis plusieurs décennies, la République centrafricaine était la risée de la communauté internationale au point où les observateurs de la vie politique de ce pays présageaient déjà un génocide. Mais le temps de Dieu n’avait pas encore sonné. C’est ainsi que cet ancien candidat indépendant avec un programme sincère et réel a donné sens à un pays au bord de l’abime. Et pour preuve !

En 2015, le pays allait tomber dans un génocide à la rwandaise il a été en proie aux multiples exactions des groupes armés qui faisaient la pluie et le beau temps sur les pauvres populations sans défense. Cette instabilité l’a conduit à de reculs qui lui ont été d’un préjudice que nous mettrons de temps à réparer. Ce défi a été une des premières solutions de la crise centrafricaine avec la politique de la main tendue où le dialogue a été l’ingrédient de la signature de l’Accord de Khartoum qui est à l’origine de la victoire du champion du MCU à la prochaine élection du 27 décembre 2020.

Avec la création de la coalition Séléka, l’Etat avait disparu pour laisser place à l’anarchie, à des violations graves, massives et répétées des droits de l’Homme, notamment des crimes de sang, des exécutions extrajudiciaires, des arrestations illégales et séquestrations de personnes, des prises d’otage, des viols, des incendies et destructions des maisons d’habitation, des édifices publics et privés, des édifices religieux et des récoltes ; la liste est tragiquement longue.

Le mathématicien de Boy-Rabe savait que son pays devrait se reconstruire sur des bases solides. Les Centrafricains étaient humiliés sur tous les plans tant les organisations humanitaires avaient dénombré plus de 800.000 réfugiés et personnes déplacées à l’intérieur du pays, pour se retrouver dans des sites précaires et des enclaves qui subissaient, malheureusement, de fréquentes attaques des groupes armés. Certains observateurs affirmaient, non sans raison, que plus de 80% du territoire était occupé par des groupes armés.

Sur le plan économique et de la gouvernance publique, nous avons constaté, médusés, la destruction du tissu économique, la prédation et le pillage des ressources minières et fauniques du pays, les détournements des biens publics et la prévarication, crimes qui ont d’ailleurs défrayé la chronique.

Le taux du PIB était de – 36%. Tous les indicateurs étaient au rouge.

Le règne des groupes armés qui se sont emparées du pouvoir de l’Etat a entraîné, entre autres, la fragilité et la désorganisation du pouvoir judiciaire avec comme corollaire l’impunité et le recours à la justice privée.

Sur le plan social, nous avons hérité de la dégradation de toutes les infrastructures sociales, notamment les écoles, les lycées, les établissements d’enseignement supérieur et les hôpitaux.

Aussi, les nombreuses années d’arriérés de salaires, de bourses, de pensions, de dettes intérieures et de coton ont entraîné la détérioration des termes de l’échange des fonctionnaires et paysans, condamnant ainsi le peuple centrafricain à vivre dans des conditions les plus inhumaines.

La cohésion sociale, le vivre ensemble et l’unité qui sont le socle de notre Nation ont été durement ébranlés, la crise ayant pris un relent de conflit communautaire.

L’Armée Nationale, symbole de notre souveraineté, était tombée en déconfiture et croupissait sous l’embargo décidé par le Conseil de Sécurité de l’ONU, laissant ainsi le peuple sans défense.

Le 30 mars 2016, le pays ne disposait d’aucun groupe de combat, d’aucun bataillon, d’aucune poudrière ni d’infrastructures de formation et d’encadrement de l’Armée.

Sur le plan sécuritaire, les groupes armés avaient transformé des régions entières du pays en des zones de non-droit et soumis des innocentes populations à des souffrances indicibles.

Dans tous les coins du pays, on ne parlait que des massacres, des incendies des maisons et des villages entiers sans toutefois envisager un lendemain promettant.  Beaucoup des réalisations sont des atouts de la victoire du président Touadéra pour le premier tour en dehors de la réforme sur le plan sécuritaire.

Notons que le problème centrafricain étant celui de la santé, le président Touadéra s’est lancé dans plusieurs chantiers en rassurant la santé gratuite aux personnes du 3e âge, aux femmes enceintes au point où le Centrafrique est classé  premier pays champion des vaccinations en Afrique. Quoi de bon pour ne pas gagner des élections ? On sait tous que les exactions politiques doivent converger vers le social des populations.

La victoire de Touadéra n’est pas une surprise pour personne car, depuis une bonne période, les Centrafricains n’ont pas connu des arrestations sommaires et extrajudiciaires, les arrestations des journalistes mêmes ceux de l’opposition.

Pour ceux qui incarnent la démocratie, le président Touadéra, est le prototype de la démocratie dans la sous-région voire dans le monde. Les Centrafricains ont expérimenté cette volonté d’un homme de faire entrer le pays dans le vent de la démocratie pourquoi ne pas gagner au premier tour avec un score lourd ? la victoire de Touadéra est un don donné par Dieu afin qu’il achève en beauté ce qu’il a si bien commencé pour son peuple.

Aujourd’hui encore on se souvient de la victoire de ses relations diplomatiques avec les pays amis. Pour preuve, après l’invalidation de la candidature du leader du KNK François Bozizé, cet ancien rebelle et ancien chef d’Etat a signé des deals avec les leaders des groupes armés avec la bénédiction des mercenaires venus du Tchad et du Soudan pour déstabiliser les institutions républicaines et replonger le pays dans un cycle des violences. Mais comme en mathématiques les théorèmes ne trompent pas, l’homme fort de Centrafrique conscient de la volonté de ses populations s’est appuyé sur la Fédération de la Russie et du Rwanda pour contrecarrer les assauts des criminels et faire triompher la démocratie en Centrafrique.

A Bangui, la victoire était assurée avant le dépôt des candidatures car, avant lui, on ne parlait du Centrafrique que dans la nostalgie du passé surtout du vieux temps de Bokassa. Mais de nos jours, dans la capitale centrafricaine Bangui est devenue cette coquette voulue par les pères fondateurs avec des maisons qui poussent comme des champions où les populations vaguent dans leurs occupations quotidiennes avec les éclairages solaires qui font rêver Paris ou New-York. Comment ne pas maintenir l’équipe qui gagne sur tous les plans ?

Ces adversaires qui gémissent sous la honte ont occupé des postes de responsabilité mais n’ont été que des criminels politiques. Touadéra reste et demeure la référence d’une gestion saine sur tous les plans. Bravo pour sa brillante réélection et porte ouverte pour les investissements dans son pays.

Pour qui sait lire l’actualité politique de ce pays, nul ne doute que la victoire du Professeur Faustin-Archange Touadéra était certaine à la présidentielle du 27 décembre 2020. Tous les ingrédients sinon, les raisons étaient du P FAT pour remporter haut la main dès le premier tour la présidentielle.

La diplomatie offensive, la modernisation de l’agriculture, la montée en puissance des FSI malgré l’embargo contre les armes en RCA, la mise en chantier de la RCA comme en témoigne les étages et gratte-ciel partout dans la ville de Bangui etc. sont là quelques preuves tangibles de la montée vertigineuse du PFAT au soir du 27 décembre 2020.

A cela s’ajoute la paix et la quiétude que les centrafricains ont désormais retrouvées malgré le contexte difficile,  fragile et volatile. Tous ces éléments ont concouru à faire du FAT le candidat incontournable et imbattable aux élections du 27 décembre 2020.

Malgré les velléités démoniaques de certains fils égarés qui, ayant pactisé avec le diable veulent conduire l’aspiration du peuple centrafricain à vivre en paix dans la dignité aux calendres grecques, oubliant que le peuple a muri. Le peuple a les yeux tournés désormais vers l’ANE et le Cour Constitutionnelle.

                                                                           @ Herman THEMONA,

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