Centrafrique : La neutralisation totale des groupes armés est indispensable pour le retour de la paix

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Bangui, le 27 janv.-21

L’offensive est FACA, appuyée par les forces spéciales de la Russie, du Rwanda et du Portugal contre les rebelles, est appréciée à sa juste valeur par tout le peuple centrafricain. C’est dans cette dynamique de détermination que ces forces entendent mettre un terme aux aventures criminelles de ces terroristes recrutés de tous les horizons par François Bozizé, Alkatim Mahamat, Ali Darassa, Sidiki Abass, Nouradine Adam…

Ce n’est qu’une partie remise avec le ratissage de ces rebelles qui continuent en ce moment sur tout le territoire national.  A Bangui et ses alentours, tous les sites de cantonnement de ces rebelles qui empruntent les axes de transhumance sont déjà connus par les forces de défense et de sécurité qui les frappent au jour le jour. Les populations civiles qui s’opposent catégoriquement dénoncent la présence des criminels qui s’infiltrent au milieu d’eux afin d’échapper aux opérations « éperviers » des forces de sécurité.

« Un Etat reste toujours un Etat, la force reste toujours à la loi » dit-on souvent. On ne peut pas combattre le peuple qui est souverain et qui place sa confiance totale à ses dirigeants élus démocratiquement. Les dispositions prises par les autorités du pays ne sont que normales, puisqu’on ne peut pas s’amuser avec la vie d’une nation. Le rêve utopique des mercenaires recrutés de Bozizé et ses complices, est le résultat de leur fuite en cavale dans les brousses comme des bêtes sauvages.

Comment comprendre que celui qui se dit, ancien président et leader d’un parti politique qui a eu à diriger le pays puisse se comporter de la sorte ? De libérateur à criminel, François Bozizé est un individu qui colle toujours des indicatifs sur lui, montrant qu’il n’est qu’un pire barbare, ennemi de la stabilité en Centrafrique.

Les factions de l’ex-séléka avec qui, ils roulent désormais en famille dans CPC, l’ont bien fait de chasser du pouvoir en 2013, sauf que ces derniers ont commis des crimes sur le peuple centrafricain, mettant ainsi le pays dans un état décousu que Touadéra est en train de reconstruire en ce moment. Ce qui est certain, cette fameuse coalition de la CPC ne fera pas long feu. D’ores et déjà, certains de ses membres commencent à se retirer du groupe, et seule la tête de Bozizé qui est visée, disant les leaders des groupes armés ne tarderont pas à le neutraliser. Pour les autorités du pays, c’est la neutralisation de tous ces groupes armés qui est vitale et on ne peut négocier à cela.

On se souvient que dans la politique du président Touadéra juste après sa brille élection au second tour en 2016, face à Anicet Georges Dologuélé, le mathématicien de Bangui a tendu la main à tous ses compatriotes et même les groupes armés pour un dialogue inter centrafricain. Les résultats sont favorables aujourd’hui pour le redressement du pays. Et pendant que les Centrafricains espéraient à un décollage rassurant, Bozizé surgit comme un voleur pour remettre les pendules à zéro. L’urgence de neutraliser cette bande des criminels s’impose.

@Louis Gbokoché,  

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