Bangui, le 27 janv.-21
La République Centrafricaine vient de traverser les moments les plus sombres de son histoire dans ces dernières décennies. Les régimes démocratiquement élus ont de la peine à finir légalement leur second quinquennat du fait que les rebellions et les coups d’Etats ne manquent. Ce qui contraint les autorités à la tenue des dialogues et fora, tel est le cas du forum de Bangui. A quand la fin de ce cycle infernal de violence en République Centrafricaine ?
Pour espérer la fin définitive des crises militaro-politiques en RCA, il est très judicieux de savoir à qui profitent toutes ces crises. A l’époque, le président fondateur de la République Centrafricaine Barthélemy Boganda a fait de ce pays un modèle au niveau Africain. La RCA avait pris un élan sans pareil, tous les auteurs pays Africains, voire Européens faisaient recours aux modèles de leadership des autorités Centrafricaines. Mais tout d’un coup, il y a eu revirement de la situation, la République Centrafricaine est tombée dans une instabilité sans pareille et c’est le peuple qui reste la principale victime.
Dans ce pays, certains hommes politiques, tirent profit quand le pays est au feu et au sang. Ce n’est un secret pour personne que certains hommes politiques savent qu’ils n’ont aucun projet de société concordant pouvant permettre aux Centrafricains de leur confiance. Pour preuve, malgré les efforts multiples du régime en place pour le retour définitif de la paix sur toute l’étendue du territoire, la COD-2020 par tous les moyens veut faire replonger le peuple dans une éventuelle crise. Cette plateforme de l’opposition a toujours milité pour la transition. C’est ce qui a même amené l’un des leaders de cette COD-2020 à prendre la tête d’une rébellion armée dénommée la Coalition des Patriotes pour le Changements.
Certains fils du pays ne sont pas passés par quatre chemins pour prendre Bozizé et ses pairs de la COD-2020 pour responsables de cette insécurité persistante. Ces derniers croient qu’en mettant le pays dans l’insécurité, il y aurait pas des élections. Et le président Touadéra serait obligé de céder au dialogue tant clamé qui va leur permettre d’aboutir à la transition. De là, ils auraient la possible de faire leur entrée dans le gouvernement avec une gestion sans justification au peuple. Les rebellions, les coups d’Etats et les fora ne pourraient être favorables qu’aux leaders de l’opposition. Ces politiques qui s’autoproclament des opposants démocrates ne sont pas dignes de prétendre gouverner le peuple Centrafricain qu’ils ont eux-mêmes massacré.
Mais il est important de préciser que certaines grandes puissances seraient impliquées dans toutes ces multiples crises qui ont eu lieu en RCA. Mais ces manœuvres machiavéliques seront bientôt exposées au grand jour. Le peuple en n’a marre d’être une marionnette de ces puissances extérieures qui croient que la RCA reste et demeure leur réservoir économique. Il est temps d’en finir, nous ne sommes plus à l’époque coloniale où devrait tout dicter aux dirigeants africains dans le but d’avaler la couleuvre blanche de leur machination audacieuse.
@JLG,