Centrafrique : La neutralisation sans condition de la CPC s’impose avant l’investiture du président Touadéra

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Bangui, le 20 janv. 21

Le peuple centrafricain contre vents et marrées a volontairement décidé de redonner sa confiance au président Touadéra pour un deuxième quinquennat. Mais à ce jour, la situation sécuritaire de toute l’étendue du territoire national reste une préoccupation majeure. La neutralisation sans condition et sans délai des groupes armés, plus précisément de la CPC de François Bozizé et poulains, reste un défi majeur. 

Durant son premier quinquennat, le président Touadéra a fait de la sécurité l’une de ses priorités majeures. « Je me battrai pour la sécurité de mon peuple», A-t-il lancé. Malheureusement, certains hors-la-loi continuent d’alimenter les foyers d’insécurité dans certaines parties du pays. Que faut-il faire pour mettre définitivement un terme à cette nébuleuse coalition des vampires qui continue de faire la pluie et le beau temps comme bon leur semble ?

La CPC a déclenché ses hostilités à partir des provinces pour tenter, récemment de renverser le régime de Bangui. Heureusement qu’il y a eu un farouche riposte actionnée par les forces nationales et internationales qui appuient les FACA sur le terrain. Le président Touadéra doit-il toujours continuer de compter que sur les forces internationales qui disposent d’un handicap d’échange linguistique sur le terrain  avec les populations.

Les éléments de la CPC doivent être neutralisés et non repoussés

Suite aux attaques enregistrées, les FACA, les FSI et les forces internationales ne font que repousser les criminels sanguinaires de la CPC qui sont en cavale dans tous les sens. Il est important que cette fois-ci, les FACA et les puissances internationales puissent constituer un bloc pour poursuivre les vampires de la CPC dans leur dernier retranchement. Il n’est plus question que ça soit eux qui attaquent en premier lieu. Le président Touadéra doit s’habiller en chef de guerre comme il a essayé ces derniers temps. Ce qui a permis la réussite des élections groupées du 27 décembre 2020.

La CPC n’est toujours pas dissoute, ce qui revient à dire qu’elle continue toujours d’opérer dans l’ombre sur le terrain. Ce plan machiavélique de déstabilisation du régime en place reste pendant. Mais pour arriver à cette neutralisation sans condition avant l’investiture du président Touadéra, les FACA doivent prendre la commande des opérations sur le terrain. Ce sont ces forces nationales qui maîtrisent mieux les traçons de transhumances dont les rebelles ont l’habitude d’entreprendre pour perpétrer des attaques contre la paisible population civile.

En tout cas, le président Toudéra ne doit pas perdre de vue qu’il est le Chef suprême des Armées. Donc, il doit faire usage de ce prorogatif car, son investiture qui s’annonce à l’horizon, est un moment fort pour le début de son deuxième quinquennat. Des dispositifs sécuritaires doivent être renforcés sur toute l’étendue du territoire, plus précisément  à Bangui, mettre ces ringards hors d’état de nuire.

Pour y arrivée, les FACA ne doivent plus jouer à l’avant-garde sur le terrain. Le président Touadéra à deux mois pour garantir la sécurité des Centrafricains  sur toute l’étendue du territoire national. Le peuple Centrafricain se dit prêt pour vivre ce moment solennel dans la paix.

@Herman THEMONA,

 

 

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