Bangui,le 20 janv.-21
La Cour Constitutionnelle vient d’inscrire le nom de la République Centrafricaine parmi les grands pays démocratiques au monde. Sa délibération pour la confirmation de la réélection du président Touadéra peut désormais enterrer la hache de la guerre entre les partisans de soi-disant transition et le régime en place. De tout cela, la Cour Constitutionnelle fait savoir que la démocratie n’est rien d’autre que le respect de la volonté du peuple.
Le peuple Centrafricain attendait impatiemment le moment fort de la confirmation de cette présidentielle avec la décision finale de la Cour Constitutionnelle où le président Touadéra est réélu à sa propre succession dès le premier tour avec un suffrage de 53,16%.
Selon certaines langues, la Cour Constitutionnelle a été rationnelle dans sa décision. C’est ainsi que toutes les requêtes enregistrées de la part de la coalition des candidats de l’opposition voire ceux des indépendants ont été traitées, mais rejetées en bloc. Pour la Cour Constitutionnelle, des enquêtes ont été diligentées à l’intérieur du pays pour vérifier ce dont les opposants ont évoqué étant des irrégularités.
La décision de la Cour Constitutionnelle prouve à suffisance son indépendance et son impartialité. Elle n’a dit que le droit, rien que le droit. Et le peuple en est satisfait. Dans tous les quartiers de Bangui, tout le monde se questionne si l’opposition dite « démocratique » va encore oser soulever son petit bout de doigt pour contester cette décision. Pour les filles et fils du pays, les éternels opposants du pouvoir en place sont appelés à faire preuve de maturité politique pour la première fois dans leur aventure politique, en acceptant par honnêteté leur échec cuisant qui est dû à leurs propres agissements criminels, qui a failli boycotter tout le processus électoral.
Selon les observateurs avertis, un bon démocrate est celui qui a toujours l’esprit du fair-play. Tout était déjà prévisible pendant la campagne électorale pour la réélection du président Touadéra dès le premier tour vanté communément « Kpingbi » par les partisans du pouvoir en place. Au moment où les candidats de l’opposition perdaient leur temps à utiliser des voies et moyens pour boycotter le scrutin présidentiel qui vient de s’achever, ils n’ont pas pu convaincre les populations avec des projets de société allant dans le sens d’alléger les souffrances de la population. Mais bien au contraire, des calomnies voire des discrédits à l’endroit du candidat Touadéra.
La République Centrafricaine vient de faire un pas géant avec la réélection du président Touadéra pour son deuxième mandat. Le « champion » du MCU est de nouveau démocratiquement élu pour achever ce qu’il a commencé. En tout cas, cette brillante réélection du président Touadéra est due à son engouement démocratique dans tous les domaines.
Il ne s’est jamais mené des affaires qui ne relèvent pas de sa compétence comme a prescrit la Constitution. C’est ce qui a permis à la Cour Constitutionnelle de faire librement son travail en toute indépendance. Si cette Cour n’était pas libre, elle devait purement et simplement rejeter toutes les requêtes qui lui sont introduites par les politicards-perdants.
C’est d’ailleurs ce qui a réduit le pourcentage du suffrage du président Touadéra, au lieu d’être réélu avec 53,92%, sa victoire est confirmée avec un pourcentage de 53,16%. Le moins qu’on puisse dire, il est important de reconnaitre que la Cour Constitutionnelle a fait un travail de fond qui mérite d’être encouragé. C’est en cela que le peuple se dit satisfait des résultats du scrutin présidentiel et souhaite que la même chose soit faite pour les législatives. Que cette fois-ci l’opposition ne tente pas d’aller à l’encontre de la volonté du peuple souverain.
@Thomson,
