Bangui, le 18 novembre 18
Ils sont cette fois-ci bien connus, ces ennemis du peuple centrafricain qui veulent mettre le pays de Boganda à feu et à sang. Il s’agit notamment des présidents Emmanuel Macron de la France, Idris Déby du Tchad et Alpha CONDE de la Guinée Conakry qui ont mis un plan machiavélique en place pour combattre farouchement le régime de Bangui à cause de son rapprochement avec la Russie.
Selon les informations de sources crédibles à notre possession, ces trois chefs d’Etats ont leurs agents d’exécution de leurs manœuvres dilatoires et déstabilisatrices sur le territoire national. Il s’agit entre autres, de l’ex-président de l’Assemblée Nationale Abdou Karim Meckassoua, du chef milicien du quartier PK5 Niméry alias « FORCE », des grands criminels et chefs de guerre Ali Darassa, d’Abdoulaye Hissen, Sidiki et de Mahamat Alkathim.
Tous ces acolytes de la France, du Tchad et de la Guinée Conakry ont reçu suffisamment de l’argent et des moyens conséquents pour mettre le RCA à feu et à sang et ce, avec la bénédiction de la Minusca où c’est sous sa barbe que les criminels des ex-séléka sont en train de comme des tueries à grande échelle à Batangafo, Bambari et récemment à Alindao.
Et l’objectif recherché vise à trouver un prétexte d’une incompétence à gouverner le pays pour faire partir du pouvoir par la force, le Chef de l’Etat Faustin Archange TOUADERA comme cela a été le cas pour l’ex-président François Bozizé qui a été exfiltré du fauteuil présidentiel par la seule volonté de la France toujours avec le concours de ses acolytes du Tchad et de la Sous-région d’Afrique centrale.
Personne n’est dupe de comprendre que le plan A de ces ennemis du peuple centrafricain qui devait passer par la fragilisation au maximum du pouvoir de Bangui à travers les résolutions d’un dialogue entre Gouvernement et groupes armés a lamentablement échoué car les autorités nationales et le peuple tout entier ont compris et d’ores et déjà pris des dispositions qui s’imposent en conséquence.
En attendant le peuple centrafricain reste toujours attaché à l’initiative russe pour la paix en Centrafrique qui donne un espoir d’une résolution effective de la crise avec les garanties du respect des dispositions de la Constitution du 30 mars 2016.
Aussi, le peuple réclame déjà la révision ou encore la rupture pure et simple et immédiate des accords de coopération entre la RCA et la France car cette dernière qui a compris qu’elle a déjà perdu le contrôle de la RCA, s’active par tous les moyens pour déstabiliser une fois de plus le régime légalement établit par la seule volonté des centrafricains.
Herman THEMONA,
