Centrafrique : La démocratie est en marche avec le régime du président Touadéra

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Bangui, le 20 aout 21

Il fut un temps où les nouvelles provenant de la République Centrafricaine  n’étaient pas en odeur de sainteté. Etaient alors décriés les conflits armés. Le plus comique c’est  l’époque de Bozizé, le régime de la séléka et la transition de Catherine Samba-Panza et Mahamat Kamoun où l’on assistait pratiquement aux détournements et au gaspillage des deniers publics par les dirigeants de cette période et leurs ouailles.. L’Etat était à néant pour ne pas emprunter la phrase du feu Zarambaud Assingambi. Le tableau était si sombre que certains auteurs en avaient conclu que la RCA est plongée dans l’abîme pendant que d’autres se demandaient si elle était maudite ou si elle allait mourir.

A partir de 2016 avec l’accession du président Touadéra à la magistrature suprême de l’Etat, les Centrafricains commencent à sortir la tête de l’eau, affichant de bons résultats en matière du bien-être, de lutte contre la corruption, de respect des droits de la personne humaine et de bonne gouvernance. Les villes  des provinces sont non seulement redevenues fréquentables mais présentées comme des modèles de la restauration de l’autorité de l’Etat grâce au travail de titan abattu par Touadéra.

Le numéro un Centrafricain ne s’endort pas sur ses lauriers mais continue à travailler dur, à batailler fort et à se serrer la ceinture pour réduire la pauvreté, à moderniser le pays  pour le faire entrer dans le concert des grandes nations.

Pendant ce temps, certaines personnalités politiques malintentionnées continuent à rêver : projet de coups d’Etat, aventure rébellion, etc. Le pire se produisit au mois de janvier 2021 lorsque le général d’opérette François Bozizé et ses complices de la CPC et COD-2020, sans vergogne, ont lancé des offensives guerrières pour tuer les Centrafricains et déstabiliser les institutions de la République.

Comme si tout cela n’était pas suffisant, des terroristes qui sont recrutés par ces derniers, profitant de l’absence des FACA dans certaines parties du pays, commettent des crimes odieux sur les populations civiles à Batangafo, Bocaranga, Alindao, Kouango, Bakala, M’brès, Bangassou, Zangba, Mingala, Nzacko, Yppi, Baboua, Niem Yéléwa, Koui, Bang, Ngouandaye, Markounda, Bétoko, Yalinga, Obo, Bambouti…

Malgré tout, avec le soutien de certains partenaires bilatéraux, notamment la Russie, le Rwanda, les USA, la Chine…apportent leurs aides multiformes à la RCA et Faustin-Archange Touadéra, pour éradiquer les forces du mal qui sont soutenues par des mains invisibles qui sont à Bangui et en Europe. Suivez nos regards !

A ces bonnes performances, on pourrait ajouter le fait que la Covid-19 a fait moins de victimes en Centrafrique. Tout ceci montre que la RCA n’est pas demeurée le PAYS de tous les malheurs et échecs. Au regard des réussites enregistrées sous Touadéra, on ne peut pas dire que les lignes n’y ont jamais bougé. Bref, le peuple Centrafricain est optimiste avec son président et il a la foi que le pays qui est sur la bonne voie s’en sortira de tout mal de ses ennemis.

Le chemin à parcourir est toutefois encore long pour que le pays atteigne le niveau des autres grandes puissances. La démocratie est dans toutes les conversations en Centrafrique aujourd’hui. L’opposition pense à juste titre que notre système démocratique a beaucoup reculé sous le régime Touadéra qui a suffisamment prouvé qu’il est allergique  au dialogue et aux opinions contraires.

Pour dire les choses autrement, nous devons nous garder de mettre la charrue avant les bœufs car notre obstacle numéro un, la contradiction principale, à mon avis, ce n’est pas le déficit démocratique dont souffre notre pays depuis avril 2011 mais la Françafrique dont les 3 piliers sont le F CFA, les bases militaires françaises et l’ingérence de la France dans nos affaires internes. Ce sont d’abord ces trois instruments de la domination française qu’il convient de faire disparaître. Grâce aux réseaux sociaux, la jeunesse centrafricaine voire les médias internationaux commencent à comprendre le jeu malsain et le rôle néfaste de l’ex-puissance coloniale.

La France doit se souvenir qu’aucun pays n’est condamné à demeurer dans la médiocrité et que Rawlings et Sankara n’avaient pas attendu d’avoir 40 ans pour se lever et mettre de l’ordre dans leurs pays respectifs, mettant ainsi fin aux souffrances et à l’humiliation de leurs compatriotes.

@Louis BADO,

1 COMMENTAIRE

  1. Excellent article! Vous avez bien fait de pointer de doigts la génocidaire france et ses maléfiques mécanismes de domination et de l’écrasement du Centrafrique depuis l’aube de temps.
    Vive la coopération russo-centrafricaine.

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