Bangui, le 05 févr.-21
Le président de la République Faustin Archange Touadéra et tout son gouvernement sont passés à la vitesse supérieure dans le processus de la stabilisation du pays que certains ennemis de la paix veulent prendre en otage. Le pacte de boycott du scrutin du 27 décembre signé par Anicet Georges Dologuélé de l’URCA et François Bozizé de KNK a négativement impacté sur le pays.
Il n’est un secret pour personne que toutes les crises militaro-politiques imposées à la RCA ces dernières décennies sont l’œuvres du plan machiavéliques des assoiffés du pouvoir : François Bozizé, Anicet Georges Dologuélé, Karim Méckassoua, Ziguélé Tiangaye…
C’est dans cette optique que tous se sont rassemblés au sein de la COD-20, une plateforme dite des opposants démocratiques. Les Centrafricains ne doivent pas se laisser tromper, c’est le jour que Ziguélé n’est pas avec ses pairs de la COD-20, mais la nuit ils sont ensemble pour définir leur plan de déstabilisation du pays. D’ailleurs, l’hypocrisie, la volte-face de ce dernier ne date pas d’aujourd’hui, c’est depuis l’époque de son mentor politique le feu Ange Félix Patassé.
Heureusement, le peuple Centrafricain n’est pas dupe pour croire aux balivernes de la COD-20 qui ne vise que ses intérêts personnels. Ces égos coalisés ont d’ailleurs tous des passés politiques très sales. Certains parmi eux devraient normalement se retrouver en prison. Donc, ils ne sont pas dignes de faire des leçons de morale à qui ce soit.
La cruauté, la duplicité de Dologuélé ont poussé ce dernier à aller en plus de la COD-20 pactiser avec François Bozizé dans la création de la Coalition Armée dite des Patriotes pour le Changement.
Hélas ! Tous ces plans machiavéliques n’ont pas fait long feu. A ce jour, Bozizé et Dologuélé sont clairement les auteurs intellectuels de cette crise que traverse le pays. Le fait que Dologuélé ne soit pas dans la brousse ne fait pas lui un innocent.
Dans tous les deux camps, il n’y a plus d’entente entre les leaders. Du côté de la CPC, les éléments sont devenus des chaires en canon. Normal parce que le gouvernement centrafricain a multiplié les efforts possibles pour les neutraliser. Aujourd’hui, cette CPC n’existe que de nom. Le chef rebelle en question ne fait que compter ses jours. Pour preuve, il est devenu un nomade dans la forêt. En tout cas, Bozizé ses complices, ses alliés, et ses descendants payeront au prix de leur peau pour tous les maux commis.
Même son de cloche du côté de la COD-20, les leaders ne parlent plus le même langage. Chacun se rend compte que ses intérêts personnels sont en dangers. Normal ce n’est ni l’intérêt du peuple qui est défendu dans cette plateforme, mais bien au contraire l’intérêt personnel et égoïste. Cette COD-20 va de contradiction en contradiction. C’est le même cas avec la plateforme «E Zingo Biani» qui avait été auto-dissoute elle-même.
La Rédaction