Bangui, le 13 Novembre 21
Le mal le plus pernicieux des politiques centrafricains est le trait commun de tous les régimes politiques de la République centrafricaine qu’il convient de préciser d’emblée est le « bouc émissaires », chaque régime s’en fabrique un ou deux ce qui implique rancœur, haine, brimades, tracasseries et vengeance pour le mal qu’ils se sont faits réciproquement. Le plus ridicule est la campagne d’intoxication que certains politiques centrafricains font autour de la personnalité du Premier ministre Henri-Marie Dondra par les ennemis de la nation qui alimentent les rebellions la nuit et le jour se font des donneurs des leçons. Et pour preuve.
On se souvient pour mémoire que le peuple centrafricain depuis le Forum de Bangui en passant par la constitution du 30 mars 2016, a clairement exprimé sa volonté en mettant en termes à l’impunité qui est la source des malheurs de ce pays qui ne fait que tirer le diable par la queue : « L’usurpation de la souveraineté par coup d’Etat ou par tout autre moyen constitue un crime imprescriptible contre le peuple centrafricain. Toute personne ou Etat tiers qui accomplit de tels actes aura déclaré la guerre au peuple Centrafricain » article 19, c de la constitution du 30 mars 2016.
Ceux qui accusent le Premier ministre Henri-Marie Dondra ont-ils la mémoire courte ? Ce fils du pays a un objectif de soutenir les actions du président de la République l’actuel locataire du Palais de la Renaissance qui cherche de redorer l’image de ce pays et donner les recettes de paix et d’apaisement. C’est dans ce sens que le Premier ministre Henri-Marie Dondra est plongé dans une guerre contre les groupes armés et tous ceux qui soutiennent de nos jours les rebellions dans le pays avec pour but de maintenir le pays dans un climat de ni paix ni guerre pour mieux exploiter les ressources naturelles du pays.
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’au moment où le candidat indépendant Faustin Archange Touadéra est réélu par un peuple souverain, il devrait constituer un gouvernement et redorer son entourage. Le choix d’Henri-Marie Dondra sera alors un atout pour la Primature suite à son passage élogieux au Ministère des Finances et du Budget. On sait tous qu’à cette époque, le pays est occupé par les groupes armés à 80%, il faut tendre la main aux rebelles pour permettre la libre circulation des personnes et des biens. Car, le pays avait besoin des fonds pour son trésor public. On ne devrait pas tout attendre de l’extérieur. L’assainissement de son département a favorisé la réalisation de plusieurs projets sous financement du trésor public sans aucun soutien de la communauté internationale.
On ne peut pas se dire de nos jours responsable d’un parti politique que lorsqu’on parle uniquement à son ventre. Si le Centrafrique est à terre, c’est à cause des politiques politiciens qui ne veulent pas poursuivre l’œuvre de Boganda : « Les partis politiques ou groupements politiques concourent à l’expression du suffrage, à l’animation de la vie politique économique et sociale. Ils se forment et exercent librement leurs activités. Ils sont tenus de respecter le principe de la démocratie et l’unité de la souveraineté nationale, des droits de l’homme, de la laïcité et la forme républicaine de l’Etat conformément aux lois et règlements en vigueur. Il leur est interdit de s’identifier à une race à une ethnie à un sexe, à une religion, à une secte, à une langue, à une région ou à un groupe armé. .. », art.20
Demander un audit c’est une bonne chose, mais l’intention cachée vise à décourager les acteurs qui font la fierté de ce pays. On doit aller à l’Assemblée Nationale pour défendre les intérêts du pays et non pour décourager ceux qui veulent travailler.
