Centrafrique : La CEEAC, la CEMAC et l’Union Africaine ont-elles vraiment joué les rôles qui sont les leur ?

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Bangui, le 16 janv.-21

Longtemps engagées sur la crise centrafricaine qui ne fait que perdurer, la CEEAC, la CEMAC ainsi que l’union Africaine semblent être inefficaces dans la gestion de ladite crise. C’est ici le lieu de mettre en doute leur faiblesse en tant qu’institutions capables d’apporter une solution à la stabilité de la RCA.

Au déclenchement de cette crise qui mine la RCA, les pays de la sous-région ont sollicité l’intervention de ces institutions sous régionales afin d’aider la RCA du gouffre, mais force est de constater qu’elles ne sont pas à la hauteur de leur responsabilité. Les réalités démontrent à suffisance que dans un pays en état de crise, les co-auteurs se taisent et laissent la population se déchirer, car les co-auteurs et les responsables cherchent à s’enrichir.

Le cas de la RCA est un bel exemple. En 2003, ces trois institutions de connivence avec Bozizé, avaient organisé le coup d’Etat qui a permis à Bozizé de chasser Ange Félix Patassé du pouvoir. Ce complot a aidé le Tchad voisin qui s’est injecté pleinement dans la gestion de la crise, facilitant la tâche aux grandes institutions de qui ne jouent pas franc-jeu.

Selon les sources concordantes, ces institutions n’existent que de nom et ne sont pas capables de résoudre une crise dans un pays comme cela est le cas en Afrique de l’Ouest avec la CEDEAO. La crise libyenne, la crise soudanaise et centrafricaine sans citer les autres crises, passent sous les yeux de ces institutions multilatérales qui sont le joug de ces institutionnels et qui n’ont pas la possibilité d’ouvrir la bouche pour rebondir sur ces affaires.

Contrairement à ce qui se passe en Afrique, l’Europe quant à elle a une grande détermination en ce qui concerne le cas de décision. Juridiquement parlant, ces institutions sont régies par des textes qui leur donnent mandat de prévenir les crises tout en intervenant au cas où. D’où nécessité pour eux de mettre le paquet et de se prononcer en tant qu’organes suprêmes sur les crises que les pays d’Afrique connaissent et qui perdurent en ce 21e siècle.

Ces organes devaient faire preuve de bonne leçon de démocratie en excitant les africains à la solidarité, alors qu’ils se désolidarisent et laissent les autres puissances occidentales à la merci de la nature. Ils doivent se rendre compte que la RCA va mal, mais quelles sont les stratégies qu’ils vont utiliser pour sortir ces pays dans cet état ?

A en croire, si l’Afrique était soudée, les pays africains n’allaient pas connaitre ces crises faute de compromis. Les dirigeants n’ont pas tenu le même langage et voilà que chaque pays est limité à son propre sort. La conscience professionnelle et l’engagement obligent dans des pareilles circonstances.

@Jlg, 

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