Centrafrique : Jean Sosthène DENGBE fait don des motos aux présidents des Sous fédérations du MCU de la Mambéré Kadei

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Bangui, le 02 octobre 20

Qui pouvait croire que les Centrafricains seraient à mesure d’élaborer des stratégies de communication et de la politique de proximité avec des actes concrets comme le fait de nos jours Jean Sosthène DENGBE ?

Il y a dans un passé récent, la République centrafricaine brillait par la médiocrité de ses hommes politiques avec pour seule devise « mangeons, pillons, car, demain nous partirons et le pays restera ». C’est dans ce sombre épisode marqué par le clanisme, le régionalisme et le tribalisme que le pays a sombré en mars 2013 dans une spirale de violences communautaires sans pareil. Quelle honte pour un pays qui a eu comme père fondateur Barthélémy Boganda, un oint de Dieu ?

Comme en Israël, Dieu a envoyé un homme aux élections démocratiques de 2015, un candidat indépendant  Faustin Archange Touadéra: « Dieu a écouté les prières de son peuple et lui a envoyé un sauveur, pour réconcilier les cœurs déchirés. Il sera la lumière de la nation et il aura pour mission de faire entrer mon peuple dans le concert des nations apaisées », telle fut la prophétie d’un jeune malade mentale en 2015, dans le quartier Boy-Rabe que nul ne pouvait croire tant son raisonnement ne cadrait pas avec le monde ambiant.

Pour mémoire comme lui-même  a si bien dit lors du 1er Congrès du MCU le 26 septembre 2020 dont son discours élogieux, l’Homme fort de Bangui a signifié que  « le 30 mars 2016 notre pays, souvenons-nous, avait trop souffert de l’instabilité politique à laquelle il a été en proie depuis les premières années de son indépendance. Cette instabilité l’a conduit à de reculs qui lui ont été d’un préjudice que nous  mettrons de temps à réparer.

Pire, depuis décembre 2012, notre pays était plongé dans un chaos indescriptible, sans précédent.

L’Etat avait disparu pour laisser place à l’anarchie, à des violations graves, massives et répétées des droits de l’Homme, notamment des crimes de sang, des exécutions extrajudiciaires, des arrestations illégales et séquestrations de personnes, des prises d’otage, des viols, des incendies et destructions des maisons d’habitation, des édifices publics et privés, des édifices religieux et des récoltes ; la liste est tragiquement longue.

A ma prise de fonction le 30 mars 2016, le contexte socio-politique et économique était toujours marqué par des crises récurrentes et paralysantes : présence massive des groupes armés sur l’ensemble du territoire, échec du processus de réconciliation et de désarmement, déplacement forcé des populations vers des sites de fortune appelés pudiquement « Ledger », avec pour corolaire une atmosphère d’angoisse et d’insécurité généralisée.

Les organisations humanitaires avaient dénombré plus de 800.000 réfugiés et personnes déplacées à l’intérieur du pays, pour se retrouver dans des sites précaires et des enclaves qui subissaient, malheureusement, de fréquentes attaques des groupes armés.

Certains observateurs affirmaient, non sans raison, que plus de 80% du territoire était occupé par des groupes armés.

Sur le plan économique et de la gouvernance publique, nous avons constaté, médusés, la destruction du tissu économique, la prédation et le pillage des ressources minières et fauniques du pays, les détournements des biens publics et la prévarication, crimes qui ont d’ailleurs défrayé la chronique.

Le taux du PIB était de – 36%. Tous les indicateurs étaient au rouge.

Le règne des groupes armés qui se sont emparées du pouvoir de l’Etat a entraîné, entre autres, la fragilité et la désorganisation du pouvoir judiciaire avec comme corollaire l’impunité et le recours à la justice privée.

Sur le plan social, nous avons hérité de la dégradation de toutes les infrastructures sociales, notamment les écoles, les lycées, les établissements d’enseignement supérieur et les hôpitaux.

Aussi, les nombreuses années d’arriérés de salaires, de bourses, de pensions, de dettes intérieures et de coton ont entraîné la détérioration des termes de l’échange des fonctionnaires et paysans, condamnant ainsi le peuple centrafricain à vivre dans des conditions les plus inhumaines.

La cohésion sociale, le vivre ensemble et l’unité qui sont le socle de notre Nation ont été durement ébranlés, la crise ayant pris un relent de conflit communautaire.

L’Armée Nationale, symbole de notre souveraineté, était tombée en déconfiture et croupissait sous l’embargo décidé par le Conseil de Sécurité de l’ONU, laissant ainsi le peuple sans défense » a affirmé le champion du MCU.

Dans le but de poursuivre sa politique de rassemblement, les membres conscients de ce parti aux grandes réalisations, se démarquent du lot du sommeil et se lancent déjà dans la politiques des grandes ambitions comme on le constate sur le terrain avec les réalisations d’un fils du pays : Sosthène Dengbe, Secrétaire National, Chargé des organes de base du MCU.

Ainsi, pour soulager les présidents des sous-fédérations dans leur lourde mission de campagne pour la réussite des prochaines élections et assurer la victoire du champion du MCU et de la République Centrafricaine, ce digne fils du pays a fait honneur aux présidents des sous fédérations de Gamboula, Dédé Mokouba et Gazi  et pour la fondation Jean Sosthène Dengbe en don de motos, chose que nul parti politique en Centrafrique n’a pu faire jusqu’à présent. Cette politique nous rappelle ce que disait François Mitterrand, ex-Président Français : « Ne remettez pas le pouvoir à qui le convoite car, vous ne saurez jamais ce qu’il en fera ».

Autrement dit, ce digne fils du pays qui n’est pas à sa première réalisation dans le social, sera sans doute candidat à la législature de décembre 2020 dans la circonscription électorale de Berberati 1 « Un soleil nouveau s’élève déjà dans notre circonscription de Berberati 1. Un fils du pays se prépare non par la parole et la démagogie comme ont si bien fait ses prédécesseurs à faire entrer sa ville terre de ses ancêtres dans l’ère de la modernité. Certes, il dit qu’il ne réalise pas ce qu’il est en train de faire pour les fins politiques, mais pour l’amour de son peuple. C’est nous qui réclamons sans cesse sa candidature sous les couleurs du MCU et sans lui, nous ne voulons plus des bandits politiques et prédateurs de nos ressources dans notre circonscription électorale. Avec lui, les actes parlent d’eux-mêmes et de leur monde. Nous étions nus, il nous a habillés, nous avions eu faim, il nous a donnés à manger, on marchait à pied, il nous donne de nos jours des motos. Quoi de plus beau et de plus rassurant ? » A affirmé un bénéficiaire.

L’ère de la RCA est donc arrivée avec le MCU et ses candidats aux prochaines élections, il suffit seulement de faire confiance et d’y croire pour entrer dans la félicité de la prophétie de l’Apocalypse de Saint Jean.

@Hercé BINAH, 

 

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