Bangui, le 24 nov. 21
Le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra reste dans sa logique de travailler avec tous les Centrafricains qui sont restés dans la logique de la promotion des valeurs républicaines. C’est dans ce contexte que samedi dernier il a rencontré les chefs locaux au palais de la Représentation nationale dans le but de partager avec eux, l’évolution de la situation politique et sécuritaire de notre pays.
Pour le président de la République, Faustin Archange Touadéra, le dialogue est l’unique moyen pour sortir ce pays de la misère. C’est ainsi que la réponse immédiate des chefs locaux, témoigne du respect que ces derniers accordent aux institutions de notre pays et de l’intérêt sans faille pour la paix et au développement de notre pays. Ce qui signifie que tous les Centrafricains doivent chercher à donner de leur effort pour la reconstruction du pays car, c’est un patrimoine commun à tous les Centrafricains ceci dit chacun à un rôle primordial à y jouer. Ce qui a été reconnu par le président durant ces échanges patriotiques : « Grace à vos efforts patients, à votre travail soutenu, à votre loyauté vis-à-vis de la République et à toutes les vertus civiques et au bon exemple que vous donnez à vos administrés, notre pays tente de sortir de l’abîme dans lequel il a été plongé par certains de ses fils égarés », a-t-il affirmé.
Ce n’est donc pas un secret de comprendre que l’appel du président à la reconstruction du pays passe nécessairement par le dialogue comme instrument pouvant permettre de laver ensemble le linge sale qui ne fait que retarder le développement du pays.
Certes dans ses propos, le président a touché du doigt la réalité du pays, car, devant la détérioration de la situation sécuritaire consécutive à la tentative manquée du coup d’Etat de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), il y a eu des mesures visant à sécuriser et protéger nos concitoyens, notamment le couvre-feu et l’état d’urgence. Malheureusement, les choses évoluent en dents de scie car, certains Centrafricains ne veulent enterrer leur hache de guerre et militer à la reconstruction de notre beau pays.
Une nouvelle chance était donnée par le président de la République avec le dialogue considéré comme dialogue de sortie définitive de la crise. Cependant, les partis politiques de l’opposition démocratique ont retiré leurs représentants du Comité d’organisation du dialogue, paralysant ainsi le fonctionnement dudit Comité. Comment devrons-nous alors construire ce beau pays si les populations sont divisées ? Ce ne sont pas les étrangers qui viendront tout faire à notre place. Les Centrafricains doivent apprendre à vivre ensemble à défendre ce qui est commun : la patrie.
Dans la devise du pays, est inscrit en noir et blanc, l’Unité. Celle-ci doit être dans la diversité des opinions. C’est dans cette lutte que le chef de l’Etat a décidé de se mettre à l’écoute de son peuple et continuer à travailler avec tout le monde : « Je continue à tendre la main à ces Compatriotes afin qu’ils placent l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus des intérêts personnels pour garantir la paix durable, la sécurité et le développement de notre pays tant meurtri »
L’ennemi est devant nos portes et il faut une action commune pouvant permettre une bonne vigilance et détecter tous les mercenaires qui tenteront de s’infiltrer dans notre pays dans le seul but de déstabiliser les institutions et prendre le pouvoir par les armes. Et avec une police de proximité, la collaboration doit être une priorité comme le souligne le président de la République: « C’est à ce titre que je voudrais saluer ici votre sens élevé de patriotisme, à travers votre étroite collaboration avec nos Forces de Défense et de Sécurité afin de débusquer et mettre hors d’état de nuire les ennemis qui sont disséminés au sein de nos quartiers et villages »
L’heure est donc venue pour faire valoir notre capacité de résilience et de prouver aux yeux du monde que le feu président fondateur Barthélémy Boganda n’a pas perdu son temps en se donnant à la construction de ce pays.
@Bienvenu ANDALLA,
