CENTRAFRIQUE : HENRI-MARIE DONDRA, UN BRAS DE FER DANS UN GANG DE VELOURS

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Bangui, le 22 juin 2021

La nomination de l’ancien ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra comme Premier ministre du second quinquennat du Président Faustin-Archange Touadera est la résultante de travail titanesque abattu par ce banquier. Elle résulte du bilan élogieux de ce dernier à la tête du département des finances où durant cinq années consécutives, l’homme a mené d’importantes réformes et a assaini les finances publiques jadis plombées par la gestion scabreuse des régimes précédents.  

Ce fin connaisseur des finances notamment les finances internationales apparaît comme un recours ultime pour la relance de l’économie au moment où la République centrafricaine fait face aux grands défis économiques et financiers liés à la relance économique et au développement de la République centrafricaine.

Après les soubresauts qu’a connus le pays suite à la tentative de coup d’Etat de la rébellion CPC menée par l’ancien Président François Bozizé, le pays renoue peu à peu avec la stabilité grâce à l’offensive des forces armées centrafricaines appuyées par leurs alliés russes et Rwandais contre les forces du mal. Dès lors, l’impérative pour le pays est la relance de l’économie nationale par la mobilisation des ressources pour une bonne maîtrise budgétaire en vue de réaliser la croissance économique.

Pour cela, il est apparaît donc impérieux que ça un roturier aux finances, doté de compétences et habitué aux rouages économiques pour mettre en œuvre un programme pertinent de relance économique et de développement économique de la République centrafricaine.

Le choix Henri-Mari Dondra semble cadrer aux réalités de l’heure surtout que son profil de gestionnaire exemplaire sera d’un avantage pour la République centrafricaine.

I-PORTRAIT ROBOT DU PREMIER MINISTRE HENRI-MARIE DONDRA

C’est un jour du 14 août 1966 à Kinshasa (ex Zaïre, actuelle République démocratique du Congo), qu’a vu le jour Henri-Marie Dondra. Il a étudié le droit à l’Université de Bangui (FDSE) après son baccalauréat jusqu’en troisième année de  licence en droit, avant d’avoir une spécialisation en Banque-Fiances avec le diplôme de Master 2.

Aussitôt, Henri-Marie Dondra a opté pour le métier de la Banque en commençant sa carrière à la Banque maroco-centrafricaine (BPMC)  pendant dix ans 10 ans. Après cette première expérience professionnelle, Henri-Marie Dondra a embrassé une carrière à l’international à partir de l’année 1997 en intégrant le Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE) à Cotonou (Bénin), suite à un test qu’il a réussi avec brio. Une fois au sein de cette institution bancaire régionale, il va gravir les échelons pour devenir Cadre supérieur de banque grâce à son savoir-faire. Il est marié et père de 6 enfants.

II-ENGAGEMENT POLITIQUE

Henri-Marie Dondra s’est engagé en politique très jeune. Il fut le vice-président du bureau national de la Jeunesse de l’ex parti unique le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), après Emile Gros Raymond Nakombo qui en était le président. Il a momentanément pris ses distances avec ce parti lors des dérives politiques qu’a connues le pays à partir de 1996 (les mutineries ethnico-politico-militaires) jusqu’à son départ à Cotonou au Bénin pour le FAGACE.

Sous la présidence de Catherine Samba-Panza, Henri-Marie Dondra a fondé un mouvement dénommé « Les Réformateurs » et, avait nourri à un moment le désir de briguer la magistrature suprême de l’Etat à l’occasion des élections générales marquant la fin de la transition en 2015.

Mais son désir a été entamé pour des raisons d’ordre essentiellement familial. Néanmoins, il avait jeté son dévolu sur le candidat Faustin-Archange Touadéra qu’il aida avec sincérité, dévouement et dynamisme. Et c’est sans surprise que le vainqueur de la présidentielle de février 2016 l’avait nommé ministre des Finances et du budget en battant le record de longévité à ce département de souveraineté durant les 5 années du premier mandat de Faustin Archange Touadera.

Sa loyauté à l’égard du président Touadéra ne s’est pas démentie lorsqu’il a fait partie des premiers cadres centrafricains à suggérer au chef de l’Etat l’idée de créer son propre parti politique. Ainsi naquit le Mouvement des cœurs unis (MCU) en 2019 dont il est le deuxième Secrétaire Exécutif National, après Simplice-Mathieu Sarandji (SMS) qui est le n°1. C’est sous la bannière de ce parti politique que le Président Touadéra a été réélu et lui-même Henri-Marie Dondra élu dès le premier tour Député du 1er arrondissement de la Bangui la capitale. Pendant la campagne, Dondra a occupé le poste de Responsable des stratégies politiques de la Direction nationale de campagne dirigée par le chef d’orchestre du MCU Simplice Mathieu Sarandji.

Henri-Marie Dondra est aussi un passionné de la culture et un promoteur culturel. Artiste-musicien, chanteur-compositeur puis guitariste confirmé, il a créé une fondation qui porte ses acronymes, HMD, qui fait dans la communication, l’art et la culture et notamment la musique, mais aussi les œuvres caritatives.

-En 2000, alors qu’il était cadre au FAGACE à Cotonou, il a créé le Groupe Sénat Orfée, un orchestre qui a fait son chemin de Cotonou à Bangui en 2007. L’orchestre a à son actif 1 album de 14 titres dont 7 en audiovisuel (vidéo). Le deuxième album est en chantier ;

-le 12 novembre 2018, il a lancé la Radiotélévision HMDTV à Bangui, dans le 7è arrondissement, qui emploie des jeunes talentueux des médias et de la culture ;

-ses œuvres caritatives sont régulières et se font souvent sans publicité.

II-DU FAGACE AU MINISTÈRE DES FINANCES: UN PASSAGE MARQUE PAR DES INNOVATIONS ET RÉFORMES

1-QU’EST-CE QUE LE FAGACE?

Porté sur les fonts baptismaux en 1977 par 12 Etats au départ, le Fonds africain de garantie et de coopération économique, en abrégé FAGACE, est une Institution financière internationale spécialisée dans la promotion des investissements. Son siège est à Cotonou (Benin). Il contribue au développement économique et social de ses Etats membres qui sont actuellement quatorze (14): le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Le FAGACE a contribué de façon significative au développement socio-économique des Etats membres, grâce à ses interventions en garantie, prise de participation et en bonification de taux d’intérêt notamment. Les interventions du Fonds ont en effet permis de mobiliser plus de 1 500 milliards de F CFA de financement en faveur des opérateurs économiques des Etats membres.

2-POURQUOI DIT-ON QUE DONDRA A MARQUÉ LE FAGACE?

Le banquier centrafricain Henri-Mari Dondra a intégré le FAGACE en 1997 et a servi l’institution à différents niveaux de responsabilité. Chef de service puis chef de département par intérim avec rang et prérogatives de directeur, il exercera successivement les fonctions éminemment stratégiques suivantes:

-Directeur financier et comptable (DFC) de 2002 à 2005 ;

-Directeur de la promotion du commerce international (DPCI) de 2006 à 2007;

-Représentant Régional du FAGACE en Afrique centrale de 2008 à 2009 ;

-En 2009, le Conseil des gouverneurs du FAGACE l’a nommé Directeur Général de l’institution. Il a placé son premier mandat de 6 ans à la tête du FAGACE sous le signe des reformes opérationnelles, administratives et institutionnelles qu’il a engagées avec dynamisme, ce qui a connu un succès éclatant.

La Newsletter de l’institution indique que c’est grâce à ces réformes que le Fonds a enregistré des résultats bénéficiaires et largement satisfaisants au cours des années 2012-2015, soit durant 4 ans d’affilée. A preuve:

-les capacités opérationnelles de l’institution ont été nettement renforcées; ce qui va entraîner (relations de cause à effet) les faits suivants:

-le capital du FAGACE est passé de 100 milliards en 2009 à 200 milliards en 2011 puis à 350 milliards de FCFA en 2014;

-l’extension de la zone de couverture de l’institution avec l’adhésion de nouveaux Etats (Tchad et Congo) en 2011, faisant passer le nombre des Etats membres de 12 à 14 ;

-la création d’une plus grande synergie dans les actions en vue d’un meilleur impact sur les économies des Etats, grâce à la bonne gouvernance et au développement des relations stratégiques avec les institutions partenaires ;

-la diversification des mécanismes d’intervention de l’Institution avec notamment la mise en place de l’activité de financement direct pour mieux répondre aux attentes des opérateurs économiques des 14 Etats membres. Tout ceci a permis le rétablissement de la confiance sur les marchés financiers régionaux de l’UEMOA et de la CEMAC.

Le succès de sa gouvernance du FAGACE a été tel que son mandat de DG de l’institution a été renouvelé pour une durée de quatre ans à compter de janvier 2016 par décision du Conseil des gouverneurs de l’institution, réuni le 03 juin 2015 à Cotonou. Ceci visait, selon certains, à « récompenser les réalisations de ce dernier depuis sa prise de fonction en 2009 » (sic). C’est donc le DG d’une grande institution internationale qui a fait ses preuves que le président Touadéra a « débauché » pour le mettre au chevet des finances centrafricaines moribondes au sortir d’une « transition politique chancelante » et « calamiteuse », pour reprendre des expressions chères à des hommes politiques de la sous-région CEMAC.

C’est nanti et fort de ces grandes expériences à l’international que HMD va marquer les finances de son pays dès sa nomination dans le tout premier gouvernement du régime Touadéra le 11 avril 2016. Et comment?

  1. RÉFORMES ET CHANGEMENT QUALITATIF AU MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET

Un adage universel dit qu’«on reconnait l’arbre à ses fruits », et un autre dit que «c’est au pied du mûr qu’on reconnait le maçon ». L’honnêteté intellectuelle exige de reconnaitre qu’Henri-Mari Dondra a démontré pendant cinq (5) ans sa capacité de gérer un département ministériel ultra-sensible comme celui des finances, gestion marquée notamment par plusieurs innovations sotériologiques pour les finances publiques qu’il n’est pas superflu de rappeler ici.

a-DANS LE DOMAINE DES DOUANES

-la limitation des exonérations dérogatoires et le suivi des dossiers d’exonération ;

-construction du Bureau des douanes de Mongoumba dans la Lobaye, la première porte d’entrée et de sortie vers le Congo et une partie de la République démocratique du Congo (RDC);

-construction du Poste des douanes de PK 26 route de Boali;

-introduction des appareils de détection modernes pour l’identification des marchandises, grâce à la coopération économique et financière avec la Mission économique russe. En peu de temps, les résultats de cette révolution technologique ne se démentent pas et font grincer les dents des douaniers véreux et leurs complices du monde des affaires qui menacent de quitter la RCA: ils n’ont qu’à partir !

-installation d’un bureau des Recettes douanières à Béloko proche de Garoua-Boulaï au Cameroun;

-augmentation du niveau des recettes douanières ;

-en projet : construction de l’Hôtel des douanes à Bangui (site déjà trouvé et réservé);

et autres.

b-DANS LE DOMAINE DES IMPÔTS

-simplification des procédures au niveau du Guichet unique de formalité des entreprises et des directions des fiscalités des petites, moyennes et grandes entreprises ;

-construction de l’Hôtel des Impôts inauguré le 09 avril 2021;

-démarrage du projet du Data Center ou Centre des données numériques avec l’identification des experts américains qui sont déjà disposés et disponibles pour venir concrétiser ce projet dans un délai raisonnable ;

-l’instauration du système de contrôles mixtes Douane-Impôts pour le recouvrement des TVA ;

-institution d’une taxe de redevance des télécommunications électroniques au profit de l’Etat, en vue de réaliser les investissements aux fins d’assurer le service universel à tous;

-mise en place d’une Cellule chargée du recouvrement des taxes et impôts ;

-augmentation des recettes fiscales ;

et autres.

c-DANS LE DOMAINE DE LA GESTION DE LA TRÉSORERIE

-unicité des caisses du Trésor et de la comptabilité publique sous l’autorité du ministre de tutelle ;

-un accent particulier mis sur la sécurisation, la transparence et l’amélioration de la gestion de la trésorerie par la création d’un Comité de suivi et de gestion des finances publiques (CSGFP) et d’un Comité de Trésorerie avec la participation des partenaires techniques et financiers (PTF), ce qui est une grande première dans l’histoire des finances publiques centrafricaines ;

-construction du siège de l’Agence comptable centrale du trésor (ACCT) à côté des Recettes municipales de Bangui, proche de la Direction nationale de la BEAC et en face du ministère de l’Economie et du plan ;

-affectation des Comptables publics dans tous les services et structures publiques et parapubliques qui génèrent des recettes ou qui reçoivent des financements/subventions de l’Etat, avec obligation de reddition des comptes de l’Etat et la tenue des comptes au fil de l’eau;

-la visibilité de la comptabilité publique dans les autres secteurs pourvoyeurs des recettes publiques comme les Mines, les Forêts, les Télécommunications, l’Energie, etc.;

-la suppression des entreprises et offices publics impertinents, improductifs et inutilement budgétivores ; et autres.

d-DANS LE DOMAINE DU BUDGET, DU CONTRÔLE FINANCIER ET DE LA BONNE GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE

-réhabilitation du bâtiment abritant la Direction générale du budget et équipement moderne de ses directions et services;

-élaboration et dépôt à l’Assemblée nationale des projets de loi de finances dans le délai constitutionnel, avec possibilité d’adoption des collectifs budgétaires réguliers ;

-relecture et actualisation de la loi de règlement pour l’adapter à l’évolution du temps;

-promulgation du Code de transparence et de bonne gouvernance ;

-promulgation de la loi organique de la loi des finances (LOLF) ;

-publication, en 2016, du décret fixant le cadre de préparation des projets de loi de finances en RCA et du Guide méthodologique de la préparation du budget;

-contribution à l’adoption de la Loi de programmation militaire pour cinq (5) ans en vue de doter les forces de défense et de sécurité des moyens financiers conséquents pour leur mission régalienne ;

-placement de la direction du contrôle financier (DCF) sous contrôle direct du ministre des Finances et du budget ;

-déploiement des Contrôleurs financiers dans tous les services et structures publiques et parapubliques qui génèrent des menues recettes ou qui reçoivent des financements/subventions de l’Etat ;

-la RCA est le seul pays de la sous-région à atteindre la croissance économique de 4% durant plusieurs années d’affilée, depuis 2017; ce qui a valu au pays le qualificatif de « bon élève du FMI ».

e-DANS LE DOMAINE SOCIAL ET DE L’ÉTHIQUE

-paiement régulier des salaires, pensions et bourses ;

-mise en place d’un plan d’apurement des arriérés intérieurs ;

-paiement des arriérés de salaires des années 2013 (2 mois du régime Djotodia) et 15 mois du régime Patassé (notamment 3 mois de 2003 et 12 mois de 2002). Au total, c’est 17 mois d’arriérés de salaires que le régime Touadéra a payés grâce au génie, au savoir-faire, au patriotisme et au sens des négociations diplomatiques du ministre des Finances Henri-Mari Dondra. Il aurait dû ne pas faire cas de ces arriérés de salaires comme l’ont fait ses prédécesseurs qui se targuent non seulement d’être des « grands financiers » mais des grands patriotes devant l’Eternel ;

-paiement des dettes commerciales dues aux fournisseurs de l’Etat à hauteur de plusieurs milliards de francs CFA, ce qui a permis à la majoritaire d’entre eux de remettre leurs entreprises debout ;

-le contrôle physique régulier des agents et fonctionnaires qui émargent sur le budget de l’Etat ;

-promulgation de la Loi portant règlement de la Caisse centrafricaine des pensions (CCP) ;

-redéfinition du cadre juridique des évacuations sanitaires pour mettre fin aux évacuations frauduleuses et inutilement budgétivores et décourager les malades fantômes ;

et autres.

f-DANS LE DOMAINE DU NUMÉRIQUE

-informatisation de toutes les régies financières et de tous les systèmes administratif, comptable et financier du ministère des Finances et du budget ;

-création d’un poste de Chargé de mission en matière d’innovation numérique et d’évaluation des projets, en vue d’un suivi efficient de l’objet de ladite mission dans les domaines des finances et du budget ;

-formation des agents et cadres du département à la maîtrise de l’outil informatique et du numérique ;

-l’interconnexion des services qui interviennent dans la chaîne du traitement de la solde, ce qui a permis une maîtrise de la masse salariale ;

-mise en place et opérationnalisation, depuis novembre 2017, d’un logiciel de Gestion intégrée de la rémunération des agents et fonctionnaires de l’Etat, en abrégé GIRAFE, qui permet à l’Agent comptable central du trésor (ACCT) de maîtriser l’ensemble des opérations de traitement des salaires avant leur paiement ; et autres.

g-DANS LE DOMAINE DE LA COOPÉRATION TECHNIQUE ET FINANCIÈRE

-développement du partenariat avec les Banques, les établissements financiers, les opérateurs économiques réunis au sein de la Chambre de commerce et des deux patronats (UNPC et GICA) pendant des séminaires ateliers pour les encourager à la création des PME/PMI et à la contraction des crédits mis à la disposition des banques commerciales par la Direction nationale de la BEAC;

-grand succès dans les négociations avec le FMI et la Banque mondiale qui ont permis à la RCA de signer un programme avec le FMI en trois ans de la gouvernance Touadéra. Et la RCA est le seul pays de la CEMAC à avoir fait un tel exploit de signer un programme économique triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) avec le FMI et est sur la voie de signer un deuxième Programme. D’où la bonne image dont jouit le ministre Dondra auprès des institutions financières internationales et d’autres partenaires techniques et financiers ;

-le rétablissement de la crédibilité de l’Etat centrafricain et la confiance des opérateurs économiques ; et autres.

Et comment ne pas parler de la construction du bâtiment annexe du ministère des Finances qui fait de ce ministère un modèle dans la galaxie des institutions du pays?

Somme toute, le ministre Henri-Marie Dondra a marqué son passage de manière remarquable partout où il passe. Ses actions ont positivement marqué le premier quinquennat du président Touadéra. La liste des réalisations qui sont à mettre à l’actif de Henri-Marie Dondra est non exhaustive et c’est ce qui a milité en faveur de sa nomination en tant que Premier ministre. Henri-Marie Dondra se révèle être un homme d’action doublé d’un pragmatisme. Ce sont les critères qui font de lui un homme qu’il faut pour piloter l’action gouvernementale. Le Président Touadera qui est un vieux routier a su discerner tous les atouts pour porter son choix sur lui. Un Président qui est un bosseur va s’appuyer sur un homme à poigne. Un véritable bras de fer dans un gang de velours.

@Hervé BINAH, 

 

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