Centrafrique: La Plateforme BE OKO tient sa 3e réunion ordinaire pour préparer la bataille des élections du 27 décembre 2020

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Bangui, le 07 octobre 20

La plateforme « Bé Oko », la coalition des partis et associations politiques qui s’alignent derrière le président Touadéra, a tenu sa troisième réunion ordinaire ce 07 octobre 2020 à l’Hôtel Ledger Plaza de Bangui. Ladite rencontre a permis aux participants d’évaluer ses activités, de réfléchir sur le processus électoral en cours, et de se préparer en conséquence avec la mise en place des commissions spécialisées. Officiellement lancé depuis l’enrôlement sur la liste électorale par le président de la République, Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra, le processus électoral en Centrafrique va bon train avec l’évolution des différentes étapes. Notons que la plateforme Bè Oko compte désormais 43 partis et associations politiques qui militent pour le soutien de la candidature du champion du Mouvement Cœurs-Unis (MCU), Faustin Archange Touadéra. C’est dans cet ordre de bataille électorale que Bè Oko s’est réunie ce mercredi 07 octobre 2020, en sa troisième session mensuelle dans le but de mettre en place les commissions spécialisées pour cette guerre démocratique qui se pointe à l’horizon. Il s’agit entre autres, de la commission politique, la Commission stratégique, et la Commission communication et médias.

Pour le Rapporteur Général de la dite plateforme M. Thierry Patrick Akoloza « Nous sommes une organisation politique avec un règlement intérieur et un statut et comme tel, nous devons nous rassembler mensuellement pour tabler sur les activités de la plateforme et définir les stratégies de la guerre sur le terrain. Il s’agit de trouver des formules pour convaincre notre électorat qui voudrait des actes concrets et non des politiques de démagogie, qui ne sont pas favorables au développement du pays. Le Chef de l’Etat dans sa politique de rassemblement, a toujours exhorté que le processus soit transparent, crédible et démocratique tout en prenant en compte la souffrance du peuple centrafricain. De nos jours, le problème sécuritaire n’est pas seulement l’affaire du gouvernement ou du président de la République, c’est une exigence de tout le peuple centrafricain c’est-à-dire les partis politiques mêmes ceux de l’opposition démocratique, les différentes organisations de la société civile et des confessions religieuses.  Donc un Accord a été négocié et discuté à Khartoum la capitale  soudanaise avant d’être signé à Bangui le 06 février 2019. C’est un engagement et un processus qui va lentement mais surement. C’est dans cet optique que le Chef de l’Etat demande à son peuple d’avoir confiance à ce document et non à céder à des manipulations des vendeurs d’illusion qui, en journée sont des démocrates et dans la nuit, ils agissent dans l’ombre », a-t-il signifié à notre Rédaction.

Répondant à la question notre Reporter sur l’enrôlement d’Ali Darass et d’Abass Sidiki, le Rapporteur Général de Bé Oko, en bon orateur n’a pas manqué de souligner que ces deux mercenaires ne sont pas en République centrafricaine, comme l’histoire l’affirme avec la prise du pouvoir de Faustin Archange Touadéra, mais depuis 2012. Or, on se souvient que dans un passé récent, les différents régimes qui se sont succédés en Centrafrique ont brillé par la distribution des papiers sécurisés aux mercenaires arrivés dans ce pays à leur solde. Il ne s’agit donc pas d’accuser le régime en place ou de se substituer à l’Autorité Nationale des Elections (ANE) organe technique de l’organisation de ces élections de décembre 2020.

« Je ne peux pas porter un jugement hâtif au sujet de l’enrôlement de ces deux hommes. Car, à mon niveau, je sais que pour participer à cette opération, il faut présenter des  papiers tels que la Carte nationale d’identité, le passeport ou un certificat de nationalité. Or, si ces derniers sont en possession de ces papiers, il était difficile pour les agents de l’ANE de s’opposer à leur désir de se faire enrôler. Il revient donc à ceux qui ont délivré ces papiers à ces chefs rebelles d’y répondre à cette question. Notre plateforme est une formation de plusieurs partis politiques qui doivent respecter la Constitution et les Institutions républicaines et voilà pourquoi, nous croyons à l’ANE » a ajouté le Rapporteur Général.

Signalons au passage, que la 3e session mensuelle de la plateforme Bè Oko a été présidée par M. Arthur Piri, 1er Vice-président et autres membres du bureau de Bé Oko.

@Herman THEMONA,

 

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