Centrafrique : Abdou Karim Méckassoua serait-il l’ombre silencieux de la CPC ?

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Bangui, le 17 janv. 21

Le complot orbi et ourdi des leaders de la CPC, cette nébuleuse coalition des mercenaires qui lance une guerre contre le peuple centrafricain est décelée du jour au jour. Se montrant comme le chef militaire de la CPC, ou du moins, le commandement en chef, François Bozizé qui téléguide comme des marionnettes Ali Darassa, Mahamat Alkatim, Sidiki Abass…dans leurs localités respectives est pris dans son propre piège. Cependant, il semblerait que ce serait Abdou Karim Meckassoua qui pilote la tête politique de ce mouvement qui veut la tête du président Touadéra.

Acte 1. Sachant bien qu’ils ne vont pas gagner la présidentielle face au président Faustin-Archange Touadéra candidat à sa propre succession, les opposants ont jugé mieux de marcher sur le sang des Centrafricains pour atteindre le Palais de la Renaissance. Ils ont exigé dans un premier temps une concertation qui n’a aucun sens, et maintenant les opposants se proposent de faire recours aux armes pour briser la chaine de la démocratie qui prend son envol en RCA.

Bozizé a pour sa part, rêvé de revenir au pouvoir avec toutes les charges judiciaires qui pèsent sur lui. Entre temps, ses frères d’arme de la CPC lui ont déconseillé de céder le leadership de la « coalition », à une autre personnalité politique qui, une fois à la tête du pays si le coup d’Etat venait à être réussi, mettrait en exécution leur le plan politique contre le peuple centrafricain.

Acte 2 : C’est ici le début du bras de fer qui déclenche entre Bozizé et Méckassoua. Si le conflit centrafricain intéresse certains pays de la sous-région, ce n’est pas de l’imagination fourbe ! Les mains invisibles qui soutiendraient ces deux assoiffés du pouvoir au niveau régional a quant à eux, porté leur choix sur Meckassoua que la justice centrafricaine s’apitoie sur son sort actuellement si les preuves s’avéraient être fondées.

C’est à partir de cette mésentente que le divorce est consommé pour la énième fois entre Bozizé et Meckassoua. Du coup, Bozizé a préféré camper dans la brousse dans le but de jouer le jeu avec les mercenaires recrutés de tout bord, et Méckassoua aurait observé son silence pour attendre à ce que les choses soient claires avant  qu’il ne se prononce. L’histoire de montrer sa face sur la scène de transition rêvée si Touadéra viendrait à être écarté de force du pouvoir. Malheureusement pour lui, il a perdu son élection dans l’enclave musulmane du km5 de Bangui qui lui faisait bénéficier des avantages parlementaires.

@Thomson,

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