Bangui, le 14 avril 21
L’un des fidèles de l’APPR-RCA, Abdoulaye Hissèn brise à nouveau le silence en réitérant son engagement aux actions de pacification du pays menées par le régime de Bangui. Position exprimée mardi 13 Avril 2021 au cours d’un point de presse.
Ce n’est pas pour la première fois qu’Abdoulaye Hssèn de FPRC fait preuve de bonne foi depuis la signature de l’Accord du 6 Février 2019 entre le gouvernement et les 14 groupes armés dont FPRC fait partie intégrante.
Il n’est un secret pour personne que l’application de cet Accord cause toujours de problèmes surtout pour certains groupes armés qui ne comprennent toujours que le langage de guerre et brillent dans un double langage. Au sortir de la salle climatisée à Khartoum pour la négociation de cet Accord, certains groupes armés n’ont aucunement respecté leurs engagements pour la cessation immédiate de toutes les hostilités.
Pour preuve, une partie des groupes armés signataires de l’Accord de Khartoum a rejoint la Coalition des Patriotes pour le Changement de François Bozizé. Ladite coalition n’a pas douté un seul instant de prouver son intention déstabilisatrice du régime de Bangui. Mais, Abdoulaye Hissèn est toujours resté fervent à cet Accord, car pour ce dernier, il ne sert à rien de dire une chose et faire le contraire. C’est ainsi que pour Abdoulaye Hissèn, plus question de négocier avec les groupes armés qui se croient plus malin et continuent de briller dans la duplicité.
Pour le repentit Abdoulaye Hissèn : « On ne peut pas à la fois signer un accord tout en déclarant la guerre au moment sur la paisible population. Ceux qui n’ont pas respecté leurs engagements et qui poursuivent des exactions sur le terrain doivent être traités conformément aux dispositions prévues par l’Accord de Khartoum en ce qui concerne la sanction. Il n’est plus question de continuer à dialoguer avec eux. D’ailleurs, l’Accord de Khartoum à tout prévue de quoi faut-il encore continuer à discuter avec des gens qui, hier ont accepté de signer l’Accord de Paix et aujourd’hui continuent de semer la terreur et la désolation sur toute l’étendue du territoire national», a-t-il précisé avec fermeté.
La situation sécuritaire précaire du pays n’est un secret pour personne, s’il est question de toujours dialoguer avec ces groupes armés, le peuple Centrafricain devrait toujours continuer à croupir sous le joug de certains groupes armés ringards à la nuque raide qui ne comprennent toujours que le langage des armes. Pour ce dernier, la position actuelle du chef de l’Etat pour la libération du pays en neutralisant des groupes armés qui sont du côté de la CPC reste et demeure une meilleure voie de sortie de crise. « A khartoum, nous, les groupes armés nous nous sommes engagés pour dire non à la violence, plus jamais ça ! Cela ne doit être que par la parole, mais avec des actes concrets sur le terrain de cessation immédiate de toutes les hostilités. Le dialogue Républicain ne sera qu’avec les forces vives de la nation et les groupes armés fidèles à l’APPR-RCA», a-t-il souligné.
Il n’a pas manqué d’encourager les forces loyalistes et leurs alliées Russe et Rwandaise pour leur détermination sur le terrain. En tout état de cause, l’Accord est à revoir, mais il faut avant tout être favorable à la restauration de l’autorité de l’Etat. «On ne peut pas en même temps vouloir dialoguer et continuer de faire des exactions sur la paisible population civile, nous devons aller de l’avant le peuple Centrafricain doit être solidaire pour soutenir les actions du chef de l’Etat pour le retour d’une paix définitive sur toute l’étendue du territoire», a affirmé Abdoulaye Hissèn.
Ce n’est un secret pour personne, la CPC a un agenda caché, donc, il faut les neutraliser sur toute l’étendue du territoire. Donc, le régime de Bangui est sur la bonne voie, l’unité et le patriotisme s’imposent pour soutenir les actions gouvernementales visant à pacifier le pays.
Pour Abdoulaye Hissèn, ce n’est pas la communauté internationale qui va trouver la solution à la crise centrafricaine, d’ailleurs cette même communauté internationale ne joue pas franc jeu au gouvernement centrafricain.
@LPC,