Centrafrique : Le rouleau compresseur de la justice rattrape certains ministres et autres complices de la CPC

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Bangui, le 14 avr. 21

Comme énoncé dans nos précédentes publications, le président Faustin-Archange Touadéra compte remettre à la justice pour des fins, la suite de la liste des noms de tous les complices, auteurs, co-auteurs et financiers de la CPC. Aussitôt après certains députés de la nation qui seraient baignés dans ces faits criminels, une source présidentielle nous laisse entendre que l’autre étape de cette opération « justice pour tous » va braquer son projecteur sur d’autres traitres, notamment les membres du gouvernement, les responsables des sociétés parapubliques, les opérateurs économiques de la place et certains diplomates accrédités en RCA.

« L’heure de la justice a sonné ! », c’est le moindre résumé de ce qui se passe actuellement que personne ne s’en sortira indemne si non est impliqué. Ceci dit, celui qui a péché contre le pays, doit récolter les fruits de son mal. A en croire les autorités judiciaires qui sont sur leurs pointes de pied à cueillir les criminels politiques et économiques, ont lancé le filet qui commence à rattraper l’un après l’autre surtout ceux qui, de loin ou de prêt pactisent avec la CPC du général-fuyard François Bozizé, les couards Ali Darassa et Mahamat Alkatim et celui qui élu  domicile désormais en enfer, Sidiki Abass Bi Souleymane.

La prison de Ngraragba, Camp de Roux et bien d’autres seront bourrés des fautifs qui y vont passer dans les jours à venir, la suite de leur vie sur la terre. Diantre eh oui ! Les peines ne seront plus données par les justiciers comme du lait. C’est plutôt, une vraie correction sévère qui laissera des bons souvenirs dans les annales de la RCA.

Il n’y a pas si longtemps que la justice centrafricaine a déroulé son rouleau compresseur sur certaines personnalités qui seraient impliquées dans l’affaire concernant Bozizé et ses complices. Ces quidams sont entre autres, Dologuélé, Méckassoua, Ziguélé, Zingas, Maléyombo Thierry Savonarole dont une demande de la levée de leur immunité a été introduite au bureau de l’Assemblée Nationale afin que la justice s’apitoie sur leur sort.

« Nous avions toujours dénoncé la manigance de ces imposteurs politiques qui se réclament opposants. Mais la réalité prouve que ces derniers orchestrent des plans machiavéliques pour la déstabilisation du pays. La justice vient de confirmer leurs forfaits  avec la CPC. Dès que cette immunité sera levée, les culpabilités de ces derniers seront établies comme il se doit», A lâché une personnalité judiciaire.

Aux dernières nouvelles reçues d’une source rapprochée du Palais de la Renaissance, «Le combat de la justice ne fait que commencer, après la demande de la levée de l’immunité de ces quatre députés présumés de connivence avec les groupes armés. Certains membres du gouvernement seront aussi interpelés par la justice dans les prochains jours. La liste de tous ces complices est en phase de finalisation sur la table du président Touadéra afin que cela soit acheminée aux autorités judiciaires qui travaillent en toute indépendance», a précisé la source.

A en croire cette même source, avant que tous les ministres, Directeur Généraux des Sociétés parapubliques et complices de la CPC quittent leurs postes de responsabilité avec leur limogeage qui se dessine déjà, ils doivent répondre de leurs actes à la justice. Pour le président Touadéra, plus question de faire les yeux doux à qui que ce soit. Le temps de la récréation est terminé.  « Il est inadmissible que ceux à qui, le président Touadéra  a placé sa confiance puissent rendre la monnaie de singe aux Centrafricains. », a indiqué Adja Asta Maimouna au Km5.

L’avènement de la CPC du 13 janvier avait permis à Touadéra de connaitre facilement ceux qui lui font de la traitrise. Mais en plus de cela, tous les diplomates qui se sont ingérés dans cette crise du côté de la CPC, répondront de leurs actes tout en respectant les procédures diplomatiques.

Le glas de la vérité, de la réparation est arrivé. La posture du membre du gouvernement n’est pas synonyme de la duplicité, de l’hypocrisie pour déstabiliser le pouvoir établi par le peuple Centrafricain.

Les multiples limogeages des membres du gouvernement ces derniers temps sont un signal fort pour l’application de l’impunité zéro promis par le président Touadéra. « Tous ces ministres et autres membres du gouvernement limogés à cause des détournements répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes. Après ces limogeages à répétition s’en suivront leur traduction devant la justice à cause des fonds du contribuable Centrafricain qu’ils ont détourné sacrifiant ce peuple centrafricain sur fonds d’intérêts personnels et égoïstes», a précisé une source proche à la présidence.

Le président Touadéra est plus que jamais déterminé à mettre un terme aux détournements devenus monnaie courante dans presque tous les départements ministériels.

@Herman THEMONA, 

 

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