Bangui, le 08 janv.-21
Fondé par François Bozizé après avoir renversé le feu Ange Félix Patassé en 2003, le KNK fait partie des partis politiques supposés démocratiques, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), le MESAN, le RPR, le MCU…. Les partisans du KNK ont fait le nécessaire d’eux-mêmes pour animer la classe politique centrafricaine que nul homme ne peut nier de nos jours. Mais pourquoi ce revirement de la situation ?
Depuis la fuite de François Bozizé en 2013 face à la puissance de feu de la séléka, les militants et partisans ont lutté mordicus pour le retour de leur leader héro au pays pour faire de lui l’homme de la situation lors des élections groupées de 2021. Les Centrafricains n’attendaient que cela puisqu’ils avaient besoin de leur fils. Malheureusement, la création de la CPC a mis en doute cet élan de solidarité républicaine.
Cependant, suite à son passé que tous les centrafricains maitrisent très bien, les forfaits commis par François Bozizé ont fait qu’après les constats, la Cour Constitutionnelle a invalidé son dossier de candidature à la présidentielle. Ce n’est que normal car, du Forum de Bangui à la constitution du 30 mars 2016, les Centrafricains ont dit non à l’impunité.
Les « tintins » sont complices
Les ouvriers et ouvrières du KNK qui ont soutenu Bozizé depuis son exil jusqu’à son retour au pays avec la création et financement d’un groupe dénommé « Bozizé Doit Revenir » (BDR) comme dans les antérieurs « Bozizé doit rester » (BDR) ont gagné frauduleusement avec son entrée clandestin dans le pays. Son arrivée dans la capitale donnait une mauvaise image de leur leader, car selon les règles de l’art dans le domaine politique, un ancien Chef d’Etat ne devait pas se comporter de la sorte. Mais puisqu’il était aimé, les militants ont fermé les yeux mais…
Les secrétaires généraux du KNK, Bertin Béa et son adjoint Christian Guénébem Dédizoum ainsi qu’un certain Maléyombo, Coordonnateur des proches de BDR, ont induit leur « champion criminel » en erreur. Le KNK très ethnicisé et régionalisé, a encore soif de revenir au pouvoir pour régler le compte de ses adversaires qui l’on chassé du pouvoir. C’est ainsi que François Bozizé, suite à son forfait qui se commet actuellement, dans le seul but de perturber les élections, a fait comprendre à toute l’opinion nationale et internationale que des partisans font partie de tous ceux qui doivent se justifier à la justice tout comme lui.
Les ouvriers de KNK ont cautionné les forfaits de Bozizé car ils l’ont permis de coaliser avec les mercenaires afin de descendre sur Bangui et renverser le pouvoir. Alors qu’en tant citoyens centrafricains qui font preuve du patriotisme, ceux-là devraient radier François Bozizé de leur parti pour témoigner de leur sens de démocratie, la stabilité et le développement de la RCA. Ce n’est pas tard, car, une faute avouée est à moitié pardonnée.
Au regard du comportement affiché par le KNK à travers son leader, le gouvernement doit prendre une mesure qui s’impose pour suspendre le parti KNK, afin de servir de leçon aux autres partis politiques qui ne jouent par leur rôle.
@Bienvenu Andala ,